Élargissement de l’autoroute 30 : après les autres projets de la région, dit Geneviève Guilbault

Il faudra attendre encore un moment avant de voir un chantier majeur sur la 30. (Photo: Le Courrier du Sud ‒ Archives)
L’élargissement de l’autoroute 30 entre Brossard et Boucherville a été l’un des sujets abordés par la ministre des Transports et de la Mobilité durable, Geneviève Guilbault, lors de son passage à Longueuil le 9 juin à l’occasion d’une rencontre organisée par la Chambre de commerce et d'industrie de la Rive-Sud.
Les travaux majeurs de cet élargissement étaient prévus de 2024 à 2028, mais ont été repoussés à une date ultérieure. Mme Guilbault pointe les autres chantiers de la région en guise de réponse à ce retard, notamment, ceux du tunnel, de la voie réservée sur l’autoroute 20 entre Beloeil et Sainte-Julie, et de l’asphaltage de la 116.
Questionnée sur une date potentielle du début du chantier de la 30, la ministre ne s’est pas avancée.
«Ça fait déjà beaucoup. On va voir dans la séquence des travaux à quel moment exactement on sera capable de voir une pépine [pour la 30]», a-t-elle notamment mentionné.
«On a tout ces chantiers-là qui sont concomitants. Dans la réalité de la vraie vie, il faut quand même pouvoir continuer de circuler, alors évidemment, on ne peut pas tout faire en même temps», a également déclaré la ministre.
Taschereau
Mme Guilbault a également commenté «le beau projet» de la transformation du boulevard Taschereau et la vision d’y mettre ne place en service rapide par bus.
«C’est probablement la chose dont on a le plus discuté Mme Fournier, Mme Assaad et moi depuis que je suis arrivée aux transports», a-t-elle noté.
Celle-ci a d’ailleurs confirmé l’intention de mettre ce projet sous l’égide de Mobilité Infra Québec, la nouvelle agence de transport créée par le gouvernement qui vise à réaliser des projets d’envergure comme celui-ci.
La ministre ne s’est pas non plus avancée sur une date pour le lancement de ce projet, mais a soutenu à quel point une structure comme celle-ci était nécessaire pour réaliser de grands projets.
«Cette capacité de réalisation de projets complexes de transport, elle méritait d’être augmentée», a-t-elle souligné.
Un appel à Ottawa
Une implication du gouvernement fédéral dans ces projets est d’ailleurs attendue, a précisé Mme Guilbault.
«La pression est énorme sur les finances du gouvernement du Québec et des municipalités pour les infrastructures, alors c’est très important que le fédéral soit au rendez-vous», a-t-elle plaidé.
«Nous, on va s’attendre à ce que le fédéral contribue pour le projet de SRB», a-t-elle ajouté.