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Élections municipales : un adversaire pour Catherine Fournier ?

Il y a 9 heures
Modifié à 13 h 45 min le 04 août 2025
Par Sylvain Daignault - Initiative de journalisme local

sdaignault@gravitemedia.com

Sacha Parisella signant le Livre d'or de la Ville en compagnie de sa conjointe Julie Mercier lors de l'assermentation des conseillers de Longueuil en 2017. (Photo: page Facebook de Sacha Parisella)

Alors que l’actuelle mairesse de Longueuil Catherine Fournier semblait se diriger vers un couronnement, Sacha Parisella fait part de son intention de briguer la mairie à la tête d’Agora Longueuil, une formation qui n’a pas encore été reconnue par Élections Québec. 

M. Parisella est un ancien membre du parti Longueuil Ensemble de Josée Latendresse. La demande de reconnaissance du parti Agora Longueuil a été déposée auprès d’Élections Québec le 27 juillet 2025. «J'espère une réponse d’Élections Québec d’ici la mi-septembre, selon les délais usuels de traitement», indique M. Parisella au Courrier du Sud

Bousculer les codes de la politique locale

Ancien directeur de campagne en 2021 et consultant électoral en 2017, Sacha Parisella revendique une connaissance intime des coulisses du pouvoir. Fort de cette expérience, il dénonce aujourd’hui des décisions prises, affirme-t-il, sans réelle consultation, ainsi que les jeux d’influence qui gangrènent, selon lui, le processus politique.

«J’en ai vu assez pour vouloir faire les choses autrement», confie celui qui milite activement depuis 2014. M. Parisella s’est notamment fait remarquer pour son engagement en faveur du droit aux feux extérieurs, un combat symbolique de sa volonté de défendre les libertés individuelles.

M. Parisella confirme être en discussion avec des personnes intéressées à se joindre à Agora Longueuil. 
Conscient que ses chances sont plutôt minces, M. Parisella indique que sa candidature vise avant tout à offrir une voix différente, portée par l’indépendance et le refus du cynisme politique.

«Je suis conscient que la tâche est colossale. Mon adversaire bénéficie d'une machine électorale bien financée, avec des ressources et un réseau dont je ne dispose tout simplement pas. Il serait illusoire de prétendre que nous partons à armes égales : le déséquilibre est réel. C’est l’une des raisons qui motivent ma candidature. Je ne suis pas là pour rivaliser en budget ou en influence, mais pour offrir une alternative transparente. Ce sont les citoyens qui décideront si cette voix mérite d’être entendue», de conclure M. Parisella.