Élections municipales à Longueuil : Option Alliance dévoile cinq nouveaux candidats

Option Alliance présente désormais des candidats dans huit des dix-huit districts de Longueuil. (Photo: Le Courrier du Sud – archives)
Le parti municipal Option Alliance poursuit son implantation dans le paysage politique longueuillois en annonçant cinq nouvelles candidatures dans les trois arrondissements de la ville, à moins de trois mois des élections municipales prévues le 2 novembre. Du même coup, le parti explique pourquoi il ne présentera pas de candidat à la mairie.
Depuis sa création en juin, Option Alliance affirme miser sur une approche de proximité et sur des valeurs comme la justice sociale, la participation citoyenne et le développement durable. Le parti a récemment franchi une étape clé en obtenant sa reconnaissance officielle du Directeur général des élections du Québec (DGEQ), lui permettant de présenter officiellement des candidats à l’échelle municipale.
Dans tous les arrondissements
Avec ces nouvelles candidatures, Option Alliance complète progressivement ses équipes dans les différents districts électoraux de la ville.
Dans l’arrondissement de Greenfield Park, Raphaëlle Harvey et Richard Shapcott se joignent à Susan Rasmussen, déjà annoncée comme candidate.
Du côté de l’arr. du Vieux-Longueuil, Lovejoyce Amavi portera les couleurs du parti dans le district d’Antoinette-Robidoux, aux côtés de Karl Ferraro, en lice dans Lemoyne–Jacques-Cartier. Enfin, dans l’arr. de Saint-Hubert, Pathy Bitafu (Ruisseau-Massé) et Joanne Costo (Boisé-Pilon) viennent appuyer Erika Marchand, déjà candidate dans le district de Laflèche.
Selon le parti, tous ces candidats sont «profondément enracinés dans leur communauté» et partagent une volonté commune de représenter les citoyens avec intégrité, dans le respect des réalités locales.
Pas la mairie
Interrogée sur la possibilité qu’Option Alliance présente un candidat à la mairie, Erika Marchand, candidate du parti dans le district de Laflèche et l’une des trois membres fondatrices du parti, a confirmé que ce ne sera pas le cas. La décision s’inscrit dans une volonté claire de préserver l’indépendance des élus et de se tenir à l’écart des logiques partisanes.
«Pour notre parti, nos candidats et nos citoyens, il est important de conserver notre indépendance et de rester éloignés des lignes de parti», a-t-elle déclaré. Selon Mme Marchand, la présence d’un chef à la mairie obligerait les élus à suivre une ligne directrice commune, restreignant ainsi leur liberté d’expression et leur marge de manœuvre lors des votes.
Option Alliance privilégie plutôt une approche axée sur la reddition de comptes directe aux citoyens. «Nous souhaitons porter leur message dans nos interventions et nos décisions, sans filtre hiérarchique», ajoute-t-elle.
Le parti revendique ainsi un modèle de leadership «du bas vers le haut», misant sur l’écoute des préoccupations locales plutôt que sur une vision centralisée imposée par une tête dirigeante.
Pour une opposition engagée et à l’écoute
«Option Alliance, c’est proposer une approche municipale engagée, transparente et à l’écoute de la population», affirment les membres fondateurs Susan Rasmussen, Karl Ferraro et Erika Marchand dans un communiqué.
Depuis son lancement, le parti est actif sur le terrain, participant à des rencontres citoyennes, des activités de quartier et des discussions publiques. En cette période de précampagne, Option Alliance invite les résidents à s’impliquer de diverses façons : que ce soit en devenant bénévole, en prenant part aux consultations locales ou simplement en s’informant sur les enjeux.
Le parti réaffirme également son ouverture à accueillir d’autres candidats partageant ses valeurs, tout en insistant sur l’importance d’une opposition municipale forte et pluraliste, considérée comme essentielle au bon fonctionnement de la démocratie locale.