Embarcations à moteur dans les Îles de Boucherville : l’ancrage bientôt balisé

Les embarcations à moteurs ne pourront plus s’ancrer n’importe où dans le chenal, comme c’était le cas auparavant.
Boucherville va resserrer la vis aux bateaux à moteurs dans le parc national des Îles-de-Boucherville. La Ville s’apprête à adopter un règlement qui balisera l’ancrage des embarcations motorisées dans le secteur très fréquenté de la Grande-Rivière et de son bras nord, mieux connu des habitués sous le nom de Poche à pépères. L’adoption est prévue le 2 juillet.
La conseillère municipale Isabelle Bleau a déposé lors de la dernière séance du conseil municipal un projet de règlement qui a pour objectif de baliser ce lieu de rassemblement de plusieurs bateaux et d’imposer certaines restrictions.
Zones d’ancrage
Il y aura dorénavant à ces endroits deux zones d’ancrage désignées pour les embarcations à moteur, et elles seront situées entre des bouées et la rive. En dehors de ces espaces, il sera interdit de s’amarrer, ni même de naviguer avec une embarcation à moteur.
Le but est d’éviter les rassemblements de bateaux anarchiques et diriger la circulation des embarcations motorisées vers un couloir défini.
Ce secteur, qui est un lieu populaire d’ancrage à l’épaule pour de nombreux bateaux, attire les motos marines qui zigzaguent à toute vitesse entre les embarcations, mettant en danger les adeptes d’activités nautiques douces, explique la directrice générale adjointe de la Ville de Boucherville, Marie-Pier Lamarche.
Les vagues qu'elles produisent par ailleurs contribuent à l’érosion des berges.
L’objectif principal est ainsi d’éviter le désordre nautique et assurer la sécurité des usagers d’embarcations non motorisées, comme les planches à pagaie, les canots et les kayaks, mentionne la greffière, Marianna Ruspil.
Des contraventions de 100$ pourront être remises aux contrevenants.
Surveillance aérienne avec drones
Rappelons que l’été dernier, le secteur du parc national des Îles-de-Boucherville avait fait l’objet d’une surveillance aérienne par drone. Cette initiative visait à évaluer les nuisances sonores, identifier les types d’embarcations les plus problématiques, et recueillir des preuves contre les contrevenants afin de permettre aux policiers d’émettre des constats d’infraction.
La collecte de données étant terminée, la Ville n’a pas donné de mandat pour la surveillance aérienne cette année.