Émilie Nollet sera la candidate libérale dans Marie-Victorin

La candidature d’Émilie Nollet a été annoncée en marge du congrès du Parti libéral qui se tenait du 26 au 28 novembre.
Après Martine Ouellet et Pierre Nantel qui ont confirmé leur candidature à l’élection partielle dans Marie-Victorin, voilà que le Parti libéral du Québec a dévoilé en fin de semaine dernière sa candidate qui sera dans la course, Émilie Nollet.
Mme Nollet est directrice exécutive et cofondatrice d’Heptagon, une firme qui accompagne les entreprises dans l’élaboration d’une stratégie en matière d'inclusion, de diversité et d'équité en emploi. Elle détient un doctorat en administration des affaires et est chercheure postdoctorale à l’Université Saint-Paul, à Ottawa.
Il s’agit là d’un premier saut en politique pour la candidate.
Émilie Nollet n’habite pas sur la Rive-Sud, mais plutôt la circonscription de Saint-Henri-Sainte-Anne.
L’élection partielle, prévue pour le début de 2022, vise à combler le siège laissé vacant par l’arrivée de l’ancienne députée indépendante Catherine Fournier à la mairie de Longueuil.
La semaine dernière, Pierre Nantel a annoncé qu’il tenterait un retour en politique, sous la bannière du Parti québécois. M. Nantel a été député fédéral néodémocrate à Longueuil de 2011 à 2019, année où il s’était présenté comme candidat du Parti vert et avait été défait.
Martine Ouellet, qui a été députée provinciale de Vachon pendant trois mandats, a aussi fait connaître ses intentions de tenter sa chance dans Marie-Victorin, avec sa formation Climat Québec.
Du côté de la Coalition avenir Québec, la présidente du parti Sarah Beaumier a laissé entendre qu’elle était tentée de se présenter comme candidate.
La circonscription de Marie-Victorin est connue comme un bastion péquiste.
En 2018, Catherine Fournier, l’avait emporté par une majorité de 705 voix devant la candidate caquiste Martyne Prévost. Le candidat solidaire Carl Lévesque – maintenant conseiller municipal avec Mme Fournier – avait terminé troisième.
En 2014, Bernard Drainville avait été réélu avec une écrasante majorité, à 38,1% contre 26% pour le candidat libéral Jean-Guy Tremblay. (A.D.)