Société
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Emily Blunt impressionne dans La fille du train

le jeudi 26 janvier 2017
Modifié à 0 h 00 min le 26 janvier 2017
Par Pascal Cloutier

pascal_cloutier@gravitemedia.com

La fille du train est une adaptation du cinquième roman de l’écrivaine britannique Paula Hawkins. Nous n’avons pas lu son roman, mais nous le regrettons. L’aspect psychologique des personnages doit y être approfondi, les sentiments et leur façon de penser doivent être aussi intéressants sinon plus que la trame de ce suspense d’une intensité remarquable.

Ce qui étonne dès les premières minutes du film, c’est combien le réalisateur Tate Taylor (The Help, Get On Up, Winter’s Bone) réussit à nous rendre le personnage principal, Rachel (Emily Blunt), aussi antipathique. Pourtant, la fille qui prend le train tous les jours est clairement dans une mauvaise passe en raison d’une séparation difficile et d'un alcoolisme chronique.

Elle nous avertit en partant qu’elle ment constamment et s’imagine beaucoup trop de choses. Et nous voilà pris pour l’écouter et la regarder se démerder dans cette situation difficile qui se déclenche avec la disparition d’une voisine (Haley Bennett) de son ex-mari (Justin Théroux), sa nouvelle femme (Rebecca Ferguson) et leur poupon. En ajoutant l’inspectrice Riley (Allison Janney), le suspense n’implique que quatre cellules familiales, sept personnages seulement. Et ça marche…

Nous avions peur que la bande-annonce ne nous en dévoile trop. Elle n’avait effectivement pas besoin d’en dire autant, mais on nous réservait encore bien des revirements, bien des surprises, des culbutes intéressantes dans le cours du récit.

Efficace, le travail de Taylor à transposer les écrits de madame Hawkins nous aura beaucoup plu.

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