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VIDÉOS: Environnement, logements et lutte à la COVID au coeur des priorités libérales

le mardi 07 septembre 2021
Modifié à 15 h 03 min le 07 septembre 2021
Par Ali Dostie

adostie@gravitemedia.com

Sherry Romanado, Marie-Ève Pelchat, Alexandra Mendès et Florence Gagnon (Photo: Le Courrier du Sud - Ali Dostie)

À l’aube du scrutin du 20 septembre, Le Courrier du Sud a rencontré les candidates libérales Florence Gagnon (Longueuil–Saint-Hubert), Alexandra Mendès (Brossard-Saint-Lambert), Marie-Ève Pelchat (Montarville), et Sherry Romanado (Longueuil–Charles-LeMoyne). Au cœur des discussions : environnement, logements et lutte à la COVID.

Le consensus est clair chez les candidates libérales : la lutte aux changements climatiques est l’un des enjeux prioritaires de cette campagne, et des années à venir.

«L’environnement est l’enjeu de notre génération. Protéger les milieux naturels et de l’écosystème du fleuve Saint-Laurent, continuer à investir dans les énergies propres, cible entre autres Florence Gagnon. Le gouvernement a investi comme jamais dans l’électrification des transports et il faut intensifier ce passage.»

D’ailleurs, les candidates donneraient leur appui à un mode de transport structurant dans l’axe de la ligne jaune et du boul. Taschereau – «si c’est électrique!» lance Alexandra Mendès. 

Son homologue de Montarville Marie-Ève Pelchat abonde dans le même sens, lorsque appelée à identifier ses priorités, évoquant l’importance d’une relance verte.

Marie-Ève Pelchat (Photo: Le Courrier du Sud - Ali Dostie)

Elle aborde aussi les enjeux de sa circonscription, comme l’ajout de circuits de transport en commun. «Des employeurs nous en parlent. Des employés ne peuvent se rendre sur leur lieu de travail en autobus», évoque-t-elle.
Trouver une nouvelle vocation à l’ancien champ de tir de la défense nationale est également un dossier qu’elle souhaite «régler une bonne fois pour toutes». 

Oui à la lutte aux changements, dit la députée sortante Alexandra Mendès, mais «sa priorité numéro un» constitue plutôt la lutte contre la COVID-19. Elle s’encourage des indices donnés par Moderna à l’effet qu’un vaccin pour les jeunes pourrait être disponible sous peu. «C’est une excellente nouvelle. Si on peut continuer à vacciner et espérer avec un Noël plus joyeux et plus normal. Nous allons travailler avec qui de droit pour assurer la connaissance et l’accès aux vaccins.»

Sherry Romanado (Photo: Le Courrier du Sud - Ali Dostie)

En fin de tour de table, Sherry Romanado appuie l’ensemble des propos de ses collègues.

«Le lendemain de l’élection, c’est le travail de bureau de circonscription qui continue pour aider les citoyens, ajoute-t-elle. Même en élection, ça roule. C’est important aussi d’être à l’écoute de nos partenaires, au niveau municipal.»

Plus de logements

L’accès au logements abordable s’est aussi rapidement imposé comme un enjeu majeur.

«Comme courtière immobilière, je le vois chaque jour. Il y a beaucoup de difficultés pour les premiers acheteurs et le gouvernent a un plan concret pour les aider, fait valoir Marie-Ève Pelchat. Il faut s’assurer qu’il y ait des logements abordables dans Montarville. On pense à tort que c’est une circonscription très nantie, mais il y a aussi des besoins.»

Les candidates insistent également pour dire que le 9,15 M$ attribué à Longueuil dans la récente enveloppe de 1,5G$ de la deuxième phase du programme Initiative pour la création rapide de logements n’est qu’un premier pas.

«C’est le minimum, soulève Mme Romanado. On a fait beaucoup avec la Stratégie nationale sur le logement et on va continuer d’être là. Il y a encore une liste d’attente d’environ 3000 logements. C’est énorme.»

Aéroport 

Florence Gagnon (Photo: Le Courrier du Sud - Ali Dostie)

Appelées à se prononcer sur la vision de l’Aéroport de Saint-Hubert, qui aspire à accueillir des vols internationaux de transporteurs à rabais, les libérales soutiennent que ce développement ne peut se faire au détriment de la population, alors que la pollution sonore est source d’irritation de plusieurs citoyens.

«J’entends beaucoup parler du bruit des avions. On a une approche d’être à l’écoute des citoyens, avance Florence Gagnon. Le développement doit passer par l’acceptabilité sociale. Avant de considérer différentes options, il faut l’acceptabilité sociale.»

Mme Pelchat opine. «Le problème de pollution sonore n’est pas réglé. Les gens doivent pouvoir jouir de leur environnement.»

Mme Mendès s’immisce dans la conversation. «Le jour où l’aéroport sera prêt à présenter un plan, le fédéral va l’étudier. Actuellement, rien n’a été soumis officiellement. Ça prend ça, et l’acceptabilité sociale. Sinon on peut à peine se prononcer.»

«Pénurie d’introspection»

Alexandra Mendès (Photo: Le Courrier du Sud - Ali Dostie)

Un gouvernement libéral poursuivrait les efforts pour contrer la pénurie de main-d’œuvre, alors que la relance économique est sa priorité, avance Florence Gagnon. «Ça passe par l’immigration, la formation des travailleurs. On a un plan», détaille-t-elle.

Les candidates refusent d’ailleurs les critiques à l’effet que la PCU rendrait la tâche difficile aux entrepreneurs. 
Alexandra Mendès rappelle que la pénurie de main-d’œuvre subsistait bien avant la pandémie.

«On a retrouvé 92% des emplois d’avant la pandémie. Les rapports montrent de plus en plus que les personnes payées adéquatement retournent travailler. Les employeurs devraient peut-être avoir de petites réflexions sur le salaire et les conditions de travail qu’ils offrent. On est en pénurie, mais il y a peut-être aussi une pénurie d’introspection.»

 

 

En quelques mots

Les candidates se présentent et identifient leurs prorités.

Florence Gagnon

Florence Gagnon a grandi et vit à Longueuil. Elle s’est impliquée dans différentes associations et travaille comme consultante en affaires publiques. «J’aide les organismes à aller chercher du financement. C’est ce qui m’a motivée à me présenter en politique, je voulais aller chercher le plein potentiel de la circonscription.»

«Je suis vraiment fière de joindre une équipe de femmes fortes et d’expérience avec qui je vais collaborer pour faire avancer les dossiers locaux.»
 

Alexandra Mendès

 «Je suis très impliquée dans le milieu. Cela fait 20 ans que j’ai quitté la Maison internationale de la Rive-Sud, où j’ai été pendant 15 ans. Je suis une passionnée de Brossard, de sa diversité, son dynamisme«Et j’ai beaucoup découvert Saint-Lambert, sa vivacité communautaire, qui est extraordinaire. Si j’ai réussi quelque chose dans mes mandats de 2015 et 2019, c’est d’avoir soutenu les organismes avec des fonds fédéraux auxquels ils n’avaient jamais accédé.»

 

Sherry Romanado

 «Je suis allée en politique en 2015 parce que j’ai deux enfants qui servent dans les Forces armées et je n’étais pas contente de la façon dont on traitait nos anciens combattants. Je me suis présentée pour aider les familles de militaires. Je crois que les citoyens étaient tannés aussi de voir des candidats parachutés. Je me suis beaucoup impliquée et je veux continuer le travail sur le terrain.»

 

Marie-Ève Pelchat

Ayant grandi à Sainte-Julie, Marie-Ève Pelchat habite à Saint-Hubert, «ses premiers amours», où elle est née. Elle œuvre comme courtière et gestionnaire immobilière.

«J’ai commencé à m’impliquer dans la communauté en 2008. J’ai continué dans les associations sportives, puis j’ai été présidente du conseil jeunesse de Montarville de 2016 à 2018. Je sollicite un mandat fédéral car on a besoin d’une nouvelle vision dans Montarville, d’en faire plus pour les citoyens.»