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Une erreur de pilotage a mené à l'écrasement aux Îles-de-la-Madeleine

le mercredi 10 janvier 2018
Modifié à 14 h 49 min le 10 janvier 2018
Décès de Jean Lapierre et Pascal Gosselin   DRAME. Une erreur de pilotage a mené à l'écrasement d'avion qui avait coûté la vie à sept personnes aux Îles-de-la-Madeleine en mars 2016. C'est ce que conclut le Bureau de la sécurité des transports (BST) dans son rapport d'enquête publié ce matin. Rappelons que le 29 mars 2016, un appareil Mitsubishi MU-2B-60 qui avait quitté l'aéroport de Saint-Hubert s'est écrasé dans un champ non loin de l'aéroport des Îles-de-la-Madeleine. L'accident avait entraîné la mort de tous les occupants de l'avion, le chroniqueur politique Jean Lapierre, sa conjointe Nicole Beaulieu, ses frères Marc et Louis, sa sœur Martine, ainsi que le pilote Pascal Gosselin et le copilote Fabrice Labourel. Rapport du BST Le rapport souligne que le facteur principal de l'accident est l'«approche non stabilisée» de l'appareil lors de l'atterrissage. «Tandis qu'il était en vol de croisière, le pilote a modifié son plan d'approche pour retarder l'amorce de la descente, peut-on lire dans le rapport. Durant les derniers moments de vol, le pilote a perdu la maîtrise de l'aéronef lorsqu'il a rapidement augmenté la puissance moteur à faible vitesse et à basse altitude, ce qui a déséquilibré l'appareil et provoqué un abrupt roulement à droite et la chute rapide de l'avion. Le pilote a réussi à remettre les ailes à l'horizontale, mais l'appareil volait trop bas pour permettre un rétablissement avant de percuter le relief.» «Durant l'approche finale, l'appareil a dévié au sud de la trajectoire d'approche. Le pilote a perdu la maîtrise de l'avion.» Pilote d'expérience Le pilote Pascal Gosselin était président de l’entreprise Aéroteknic, située dans la zone aéroportuaire de Saint-Hubert. Le père de trois enfants était un pilote d’expérience et un aviateur actif. Membre du conseil d’administration de l’Association québécoise du transport aérien, M. Gosselin était également membre de l’Aircraft Electronics Association, symbole d’excellence dans le domaine de l’avionique. Il était aussi un collaborateur régulier pour le magazine Magazine Aviation.