Culture

Felipe del Pozo : foncer et travailler avec de grandes vedettes

le jeudi 22 février 2024
Modifié à 8 h 19 min le 23 février 2024
Par Tristan Ouimet

touimet@gravitemedia.com

Le Longueuillois Felipe del Pozo. (Photo: Le Soleil – Tristan Ouimet)

Felipe del Pozo célèbre ses 35 ans de carrière, principalement dans le monde des communications; un parcours qui sort de l’ordinaire, alors que le Longueuillois a collaboré au fil des années avec plusieurs célébrités au Québec et à l’international.

Questionné sur son succès à travailler avec plusieurs vedettes, M. del Pozo mentionne qu’il a dû cogner à toutes les portes sans hésiter pour décrocher les expériences de travail qu’il a vécues.

«J’étais extrêmement timide lorsque j'étais plus jeune, raconte-t-il. Lorsque j’avais envie de faire quelque chose, il fallait que j’affronte mes peurs et que je sorte de ma zone de confort.»

Tout récemment, il a fait équipe avec le musicien AJ McLean du groupe Backstreet Boys pour l’émission Fashion Hero: A New Kind of Beautiful. Il était en charge des relations de presse. 

M. del Pozo a aussi travaillé avec le batteur Tommy Lee du groupe Mötley Crüe, avec la chanteuse Fergie et l’acteur canadien Dan Aykroyd. 

«J’ai rencontré Tommy Lee quand j’étais jeune, informe Felipe del Pozo. Il était grand, fou, mais très sympathique.»

Au Québec, Felipe del Pozo a travaillé avec l’animatrice Julie Snyder en tant que recherchiste pour le talk-show Le Poing J. Il a également collaboré avec Gilbert Rozon «durant les grandes années de Juste pour rire» en communications, spécifie-t-il.

«Je me sens privilégié et choyé que les célébrités aient eu confiance en moi, ressent-il. Elles ont été très humbles. Je peux comprendre qu’on puisse les mettre sur un pied piédestal, mais elles sont des humains aussi.»

À l’extérieur du cadre des communications, Felipe del Pozo a été partenaire au Club Pinokkio ou encore a été copropriétaire au Jack Saloon du Vieux-Montréal. 

Sans objectif

À l’âge de 5 ans, sa famille et lui sont venus s’établir au Québec en raison du coup d’État au Chili qui a débuté en 1973. 

Celui qui a fait toutes ses études à Longueuil, dont au Cégep Édouard-Montpetit, avoue qu’il n’a jamais eu un «plan de carrière spécifique».

«J’étais très naïf, indique-t-il. Je suis vraiment allé de manière passionnée dans ma carrière. Je dois énormément à mes parents qui m’ont transmis de bonnes valeurs.»

Être soi-même 

Durant pratiquement toute sa carrière, Felipe del Pozo a travaillé dans le milieu culturel, là où il pouvait montrer sa vraie personnalité, évoque-t-il. 

«Je ne voulais pas travailler dans les milieux trop corporatifs comme la politique parce que je ne me sentais pas à l’aise, conclut-il. Si tu es toi-même, les gens vont se souvenir de toi.»