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Foodlavie: devenir un «Google des arts de la table»
le samedi 10 février 2018
Modifié à 15 h 03 min le 10 février 2018

TECHNO. Foodlavie, une nouvelle plateforme culinaire de Zeste lancée le 6 février, n’est pas qu’un site de recettes. Regroupant 500 experts de tous les métiers de la table, elle offre un lieu de partage où les amateurs de bonne bouffe créent leur profil en fonction de leurs préférences… et de leur appétit. Un produit 100% longueuillois.
«C’est une plateforme… qui est bien plus qu’une plateforme. C’est plus éclaté!» lance d’entrée de jeu Jacques Paradis, directeur général de Serdy, groupe média propriétaire de Zeste.
L’animateur Sébastien Benoît – à la tête de l’émission Coup de food depuis trois saisons – en est le porte-parole. La plateforme interactive regroupe entre autres 5000 recettes et 1500 vidéos de trucs et astuces, mais se démarque surtout par les fonctionnalités qu’elle offre à ses visiteurs.
Les personnes qui s’inscrivent sur foodlavie sont invitées à créer leur profil et peuvent suivre les experts qui les inspirent le plus parmi quelque 500 boulangers, pâtissiers, cuisiniers, chefs, mixologues, sommeliers et nutritionnistes.
Coter les recettes, les inscrire à ses favorites et recevoir des notifications lorsque d’autres usagers se prononcent sur ses recettes préférées sont quelques-unes des fonctionnalités de la plateforme.
«Notre but est de devenir un Google culinaire, des arts de la table!» résume Jacques Paradis.
Les visiteurs peuvent tant se lancer dans la recette de croissants du boulanger Vincent Portejoie, suivre les publications du réputé chef Daniel Vézina ou comparer les différentes recettes de poutines.
«C’est très foodie et très démocratique à la fois. On veut que ça soit très accessible», fait valoir le directeur général.
Producteurs du terroir
Les experts ont de plus accès gratuitement à trois studios télé afin de réaliser des capsules. «On veut les aider à rayonner», soulève Jacques Paradis.
Foodlavie fait également la part belle aux producteurs du terroir, afin de faire connaître leur travail et leur valeurs. M. Paradis donne en exemple Marie Beauchemin, de Canard du village, entreprise familiale qui met le bien-être animal au cœur de sa philosophie.
«Oui, on a des chef vedettes, mais on veut aussi faire découvrir plein de chef des régions, poursuit-il. On veut les faire connaître. On a réalisé jusqu’ici 70 capsules et on veut atteindre les 400.»
Virage numérique
Cette plateforme se veut pour Zeste – déjà bien établie en télévision – un moyen d’épouser pleinement le «virage numérique».
«L’idée de foodlavie est venue il y a un peu plus d’un an, du constat que l’on doit faire cet effort numérique. Notre but est de sortir de l’univers télé», relève Jacques Paradis.
Fruit de deux ans de travail de la part d’une équipe de 15 personnes, la plateforme a nécessité des investissements qui se comptent en millions de dollars.
«Ç’a présenté des défis auxquels on n’avait pas pensé au départ, admet le directeur général. On a été des pionniers par rapport à ce type de plateforme, qui est très complète.»
Bien que lancée officiellement le 6 février, foodlavie avait été discrètement mise en ligne à l’automne. Elle a déjà réussi à attirer plus de 300 000 visiteurs par mois.
«Ç’a confirmé l’intuition qu’on avait sur son potentiel!» se réjouit Jacques Paradis.