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Gaz à effet de serre : Longueuil fait appel à l’IA

Il y a 11 heures
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Par Sylvain Daignault - Initiative de journalisme local

sdaignault@gravitemedia.com

Longueuil s’allie à un réseau de partenaires pour un projet de trois ans alliant IA et résilience urbaine afin de mieux faire face aux crises climatiques et réduire les GES. (Photo: Le Courrier du Sud : archives)

La Ville de Longueuil participe à un ambitieux projet de recherche appliquée visant à renforcer sa résilience aux crises climatiques tout en réduisant ses émissions de gaz à effet de serre (GES). 

Intitulé «L’IA au service de la résilience des villes et la réduction des GES», ce projet d’une durée de trois ans est piloté par l’Institut de la résilience et de l’innovation urbaine (IRIU), en collaboration avec IVADO, Ouranos, le Pôle sur la ville résiliente de l’UQAM, ainsi qu’un réseau de villes et d’organisations à travers le Québec.

Dans le cadre de cette initiative, la Ville devra réaliser un diagnostic des vulnérabilités, des recommandations pour renforcer sa résilience, un guide de gouvernance des données municipales, une charte éthique sur l’utilisation des données, ainsi que la conception d’outils d’intelligence artificielle spécialement adaptés aux enjeux urbains et environnementaux.

La conseillère municipale Geneviève Héon, responsable du dossier Développement économique et innovation, voit dans ce partenariat une opportunité stratégique. 

«Ce projet permettra à la Ville de Longueuil de maximiser son utilisation des données, de bénéficier d’analyses et de recommandations spécifiques, ainsi que de nouveaux outils d’intelligence artificielle pour appuyer ses plans d’action en matière de résilience urbaine et de lutte contre les changements climatiques», a-t-elle déclaré lors de la plus récente séance du conseil municipal.

Concrètement, Longueuil mettra à disposition les données nécessaires au bon déroulement du projet, participera aux rencontres de suivi et facilitera l’accès à ses infrastructures pour les besoins de la recherche.

Les retombées attendues sont multiples : une meilleure efficacité des plans de verdissement, de conservation des milieux naturels, de gestion des fortes pluies, sans oublier le futur Plan climat en cours d’élaboration.

La participation financière de la Ville, calculée selon un ratio par habitant, s’élève à près de 63 000$.