La course à pied - Section spéciale

Guide alimentaire canadien et sports: des recommandations utiles ?

le mardi 07 mai 2019
Modifié à 11 h 43 min le 07 mai 2019
Un texte de l'équipe de nutritionnistes de VIVAI, experts en nutrition sportive Pour être honnêtes, nous n’avons pas souvent utilisé les deux précédentes versions du Guide alimentaire canadien (GAC) dans notre pratique en nutrition sportive. En effet, les sportifs sont souvent déjà à l’affût de toutes les nouvelles tendances alimentaires pouvant les aider à performer dans leur sport. Il reste néanmoins que le GAC est un bon guide de base et que les éléments clés ont du sens. Comment l’appliquer à la course en 5 points 1- Une assiette L’assiette est très importante. Même si le nouveau guide n’illustre pas de portions spécifiques, il demeure que pour les sportifs en tournoi, en compétition de marathon ou lors de semaines d’entraînements très chargées, on doit quand même faire quelques calculs et planifier des quantités. Manger pour bouger et bouger pour manger! 2- On favorise les aliments moins transformés Tellement vrai! Par contre, on utilisera parfois des barres, des jujubes, des gels et des boissons sportives pour des options pratiques lors de déplacements et de compétitions. L’important est de tester les produits d’avance pour évaluer leur goût et notre tolérance à ceux-ci. On veut définitivement s’éloigner des boissons sportives saturées de vitamines, de succédanés de sucres et de colorants, donc on favorise les recettes maison contenant le moins d’ingrédients possibles. Manger frais, manger vrai! 3- Les légumes, les fruits et les grains entiers Encore là, pour le sportif, rien de mieux que de prendre ses vitamines et minéraux à même les aliments qu’il consomme tout en bénéficiant d’une amélioration du microbiote (le jardin intestinal de bactéries). Manger coloré! 4- Les aliments protéinés On favorise les sources de protéines végétales sans dire non aux protéines animales et laitières. C’est une question de choix pour tous les sportifs. Ce choix peut être motivé par le coût, le goût, l’éthique, la satiété ou l’éducation et doit être fait en fonction de l’activité pratiquée et de sa capacité à digérer l’aliment. Tous les athlètes – même des athlètes s’entraînant en force – peuvent arriver à performer sans protéines animales. Les poudres de protéines (animales ou végétales) sont parfois utiles pour leur côté pratique, mais on vise toujours le moins d’ingrédients possibles. Manger des protéines variées en quantités appropriées! 5- Cuisiner, prendre le temps de manger et s’asseoir de préférence Ne pas démoniser les aliments et avoir une bonne relation avec eux. Manger pour le plaisir! *Pour commander nos guides de nutrition sportive, visitez notre boutique en ligne au www.vivai.ca/boutique.