Sports

Guy Giroux, fier bâtisseur du RSEQ Montérégie

le mercredi 04 décembre 2019
Modifié à 10 h 16 min le 03 décembre 2019

Le RSEQ Montérégie a rendu hommage à ses bâtisseurs lors d’une soirée, le 7 novembre, à l’Hôtel ALT Quartier DIX30 de Brossard. Guy Giroux a reçu des honneurs et des éloges bien mérités. «Quand je vois le RSEQ Montérégie aujourd’hui, je suis comblé. Nous avons tenu assez longtemps pour que ça devienne solide et bien implanté dans les écoles de la région. L’Association est maintenant devenue un incontournable dans le milieu étudiant», a affirmé ce bâtisseur de la première heure, Guy Giroux. M. Giroux a participé activement à la création de l’Association régionale du sport scolaire Richelieu (ARSSR) en 1969. Infatigable, il a presque tout fait à l’époque: président, vice-président, trésorier et commissaire de ligues. Son remarquable engagement à la cause du sport en milieu étudiant s’est poursuivi pendant 27 ans, jusqu’à sa vénérable retraite. Guy Giroux est un homme fier et heureux de sa contribution au succès de l’organisme. Se remémorant de nombreux souvenirs en feuilletant un précieux rapport d’activités de 1972, il s’est dit satisfait du devoir accompli. Les origines du sport étudiant en Montérégie C’était le temps de la construction des polyvalentes. On commençait à avoir des gymnases potables», a raconté M. Giroux, lors d’une longue entrevue. Les compétitions sportives ont permis aux établissements d’enseignement de développer le sentiment d’appartenance chez leurs élèves. «L’arrivée de nouvelles écoles avec des infrastructures de qualité a donné un élan sur le plan de la participation. Les jeunes étaient enthousiastes. Je me souviens de la création d’une équipe juvénile de basketball à Jean-Jacques-Bertrand. Soixante-dix jeunes se sont présentés au camp de sélection!» s’est-il rappelé. Tout en poursuivant les buts de la nouvelle Fédération du sport scolaire du Québec (FSSQ), l’objectif premier de l’ARSSR était de rassembler les écoles isolées dans ce grand territoire. Dans un deuxième temps, il fallait s’attaquer au financement. Dans ce contexte où tout était à faire et à mettre en place, la tâche était colossale. «C’est en 1971 que nous avons pris notre envol. Nous avons précisé davantage notre fonctionnement et nos activités. C’est là que tout a débloqué», a expliqué l’ex-entraineur de football. Rejoindre les écoles et stimuler leur participation au sein du réseau s’est avéré un défi important, tout comme la libération des intervenants pour s’occuper du parascolaire. «Au début, il faut se le dire, ça boitait un peu. Il a été difficile de rassembler tout ce monde-là. Mais nous réussissions à présenter les compétitions quand même», a-t-il confié. Une période marquante La venue des Jeux olympiques à Montréal en 1976 a été un moment marquant dans le développement du sport en milieu étudiant au Québec. L’ancien président s’est souvenu de ces années fastes. «Les Jeux étaient en préparation. Le sport avait le vent dans les voiles. Nous étions bien reçus et entendus partout où nous allions. Nous parlions de sport et d’avenir. Les portes étaient grandes ouvertes ! Dans cette lancée, des subventions ont été octroyées à divers regroupements. Dès lors, nous avons pu engager un employé à temps partiel en 1974. Par la suite, nous avons retenu les services d’une secrétaire, elle aussi à temps partiel», a relaté M. Giroux. Monsieur Giroux a fait partie de plusieurs comités sur la scène provinciale. Entre autres, il a été membre de la Commission consultative permanente, secteur scolaire, de la FSSQ. Il a joint également le comité de la régionalisation, un dossier majeur dans l’évolution du sport étudiant. Puis, il a présidé la campagne provinciale de financement du sport à l’école de la Fédération en 1977. Des moments et des gens Bien assis dans le sofa de son salon, après un moment de réflexion, M. Giroux a témoigné de sa fierté. «Avec l’établissement des premiers règlements généraux en 1974, j’ai senti que nous étions sur quelque chose de plus solide. J’étais fier d’y avoir participé. Et avec l’organisation des championnats, j’étais heureux de nos réussites. Les championnats regroupés de basketball, volleyball et handball dans une même fin de semaine en 1976 ont été une affaire pas d’allure ! Une finale a même été télédiffusée!» «Dans bien des sports, nous étions des pionniers. Nous étions… bons et nous avons créé de belles choses. Évidemment, cela influençait les autres régions et les éditions futures. Je me suis réjoui de cela, a-t-il poursuivi. Mais le fait saillant de toutes ces années d’engagement a été de travailler avec des gens extraordinaires. Mon plus grand plaisir, c’est d’avoir pu côtoyer ces gens-là, de les avoir aidés du mieux que je pouvais.» (Source: RSEQ)