Huit ans après son repêchage dans la LNH, Guillaume Brisebois vise un rôle à temps plein

Guillaume Brisebois a disputé plus de 240 matchs dans la Ligue américaine, dont une majorité avec les Comets d'Utica. (Photo : Gracieuseté – Micheline Veluvolu)
On ne pourra jamais reprocher à Guillaume Brisebois son manque de persévérance. Huit ans après avoir été repêché par les Canucks de Vancouver, le défenseur tente toujours de se tailler un rôle régulier avec la formation de la Ligue nationale de hockey (LNH). S’il a disputé les deux derniers mois de la saison avec le grand club, il sait que sa marge de manœuvre est mince.
Selon le site Capfriendly, le natif de Longueuil a été rappelé à neuf reprises de la Ligue américaine de hockey (LAH) depuis le début de sa carrière, en plus de trois rappels d’urgence et d’avoir été placé au ballotage à deux occasions.
L’athlète de 25 ans a toutefois gardé la tête haute, espérant un jour avoir la bonne occasion dans la LNH.
Son rappel du 22 février – son deuxième en 2022-2023 – a d’ailleurs été le plus fructueux. Il est avec les Canucks depuis ce moment, a disputé son plus grand nombre de matchs dans la LNH en une saison (17) et a même marqué son premier but.
«Je suis très content, ça se passe bien! Je garde ça simple et j’essaie d’apprendre à tous les jours», raconte-t-il au bout du fil.
Celui qui a disputé 241 matchs la LAH a d’ailleurs reçu une prolongation de contrat de deux ans avec la formation de Vancouver le 7 mars : une année à deux volets (LAH et LNH) et une année à un volet (LNH).
Tout le temps de la bonne façon
Guillaume Brisebois a beaucoup d’estime pour la Ligue américaine, mais croit avoir fait son temps dans le circuit. Il se réjouit ainsi du temps passé dans la LNH, même si une adaptation est nécessaire pour passer au prochain niveau.
«La LAH est une ligue où t’apprends à jouer, t’apprends les systèmes, comment jouer de la bonne façon. Et la LNH, il faut que tu joues de la bonne façon tout le temps! Il n’y a pas de marge de manœuvre», expose-t-il.
«C’est sûr que j’avais le rêve de jouer dans la LNH quand j’étais jeune. Tu veux que ça se réalise sans penser nécessairement que ça va arriver. Mais c’est arrivé!»
-Guillaume Brisebois
Ce dernier voit tranquillement son compteur de parties avec les Canucks augmenter et à chaque occasion, c’est un petit plateau qui est atteint.
«Au début, tu joues 5 matchs. Oui c’est 5 matchs, mais t’en veux toujours plus. Tu vises les 10 matchs, les 20 matchs. La prochaine étape, c’est les 30 et là, ça commence à avoir de l’allure. Je pense qu’en montant, après ça, ça va vraiment faire une différence», affirme le défenseur.
Loyal
S’il n’a joué que 27 parties à Vancouver, Guillaume Brisebois est tout de même le deuxième joueur avec la plus grande longévité dans l’organisation des Canucks, après le gardien Thatcher Demko et à égalité avec l’attaquant Brock Boeser, qui eux, ont joué 163 et 390 matchs, respectivement.
«Ça me rend fier parce que ça montre que j’ai persévéré. Je suis quelqu’un de très très loyal, donc, quand je me suis fait repêcher par les Canucks, mon but était de percer avec les Canucks, puis j’ai pas lâché!» relate-t-il.
Maintenant, il s’agit de confirmer les progrès réalisés cette saison.
Lorsqu’on lui demande ce qu’on peut lui souhaiter pour ses deux années de contrat, son souhait est simple : «une bonne continuation!».