Intervenants en protection de la jeunesse: une approche pour mieux les intégrer

L’Académie se poursuit jusqu’à l’intégration complète deux ans après l’embauche. (Photo : Le Courrier du Sud – archives)
Malgré une certaine stabilité cette année, l’embauche et la rétention de la main-d’œuvre a longtemps été un enjeu à la protection de la jeunesse. Avec son Académie PJ lancée en mai, le CISSS de la Montérégie-Est adopte une approche différente pour intégrer les nouveaux intervenants.
En cohorte, des spécialistes en activités cliniques (SAC) et des conseillers cliniques (CC), sous la coordination d’une professionnelle, offrent un soutien aux nouveaux employés. Cette approche inclut un accompagnement bonifié sur le terrain.
Cette stratégie «favorise le développement professionnel, le sentiment de soutien et d’appartenance des nouveaux employés, tout en contribuant à un milieu de travail accueillant, stimulant et bienveillant», expose le CISSS.
L’Académie PJ s’échelonne de la probation jusqu’à l’intégration complète deux ans suivant l’embauche.
«En leur offrant un environnement d’apprentissage structuré et humain, nous favorisons leur rétention et, surtout, la qualité des services aux enfants, aux jeunes et à leurs familles», indique Julie Chouinard, coordonnatrice professionnelle du projet l’Académie.
Jade Thomas-Prescott, agente de relations humaines, y a expérimenté «une occasion unique de grandir dès mes premières semaines. L'entraide, le partage de la cohorte et l'accompagnement serré des SAC m'ont permis de gagner rapidement en confiance dans mon rôle et de développer les compétences nécessaires.»
Lors du plus récent bilan annuel de la Direction de la protection de la jeunesse de la Montérégie, la directrice Marie-Josée Audette faisait part d’une certaine stabilité quant au personnel.
En 2024, la main-d’œuvre demeurait en enjeu, qui s’était même accentué par rapport aux années précédentes.