Sports

Jean-Paul Parent, un bâtisseur au cœur du développement

le vendredi 21 février 2020
Modifié à 13 h 58 min le 18 février 2020
Dans le cadre de son 50e anniversaire, le RSEQ Montérégie présente les bâtisseurs qui ont marqué l’histoire de l’organisation. Responsable des sports de l’école secondaire Jacques-Rousseau pendant plusieurs années, ce diplômé en éducation physique de l’Université du Québec à Montréal ne semblait pas être destiné à vivre une folle aventure dans le milieu du sport étudiant. Et pourtant, Jean-Paul Parent a passé un quart de siècle au service des jeunes sportifs au sein du RSEQ Montérégie. Son engagement s’est réalisé sous le signe de la croissance. À juste titre, on comptait près de 8000 élèves-athlètes et 465 équipes à son arrivée en 1993. À la fin de son mandat de 16 ans à la présidence de l’organisation, en 2010, l’Association régionale du sport étudiant de la Montérégie (ARSER) était composée de plus de 17 400 joueurs et 1076 clubs. Un déclic Attablé dans un restaurant bondé et bruyant de Longueuil, Jean-Paul Parent s’est souvenu de ce qui a suscité une réflexion chez lui. Cela s’est produit lors des premières éditions du gala d’excellence régional au milieu des années 1990. «Ça n’avait pas de bon sens pour un gala régional d’avoir seulement une vingtaine de personnes présentes. Il fallait que les membres participent davantage. La situation devait changer», a-t-il raconté. Au moment où le président de l’époque, Luc Plante, l’a approché pour qu’il pose sa candidature à la présidence lors de l’assemblée générale annuelle en 1994, il avait déjà en tête les prémisses de son plan de match. Les bases de l’ARSER avaient été solidifiées. Désormais, l’organisme devait passer en mode «développement». «Mon but, c’était de faire grossir l’organisation», a-t-il affirmé sans hésitation. Un chantier impressionnant Dès son arrivée en poste, le nouveau président a proposé plusieurs dossiers: la dynamisation du gala d’excellence, la restructuration corporative et organisationnelle, l’accroissement de la participation des écoles secondaires publiques, la consolidation des liens avec les communautés anglophones et la mise en place des comités techniques et de la commission sectorielle secondaire. De prime à bord, M. Parent a raconté l’importance de centraliser les bureaux de l’instance régionale. «Il était impératif d’être au cœur de la région. C’est pourquoi nous avons cherché à établir rapidement le siège social à la Commission scolaire Marie-Victorin, à Longueuil. Ce déménagement a favorisé sans aucun doute notre rayonnement et notre développement.» Dans un deuxième temps, il était primordial que les membres participent activement à l’évolution de leur organisation. «Nous devions recruter du monde de partout sur notre territoire. Il fallait que ça devienne l’affaire de tous. Après tout, la force du RSEQ Montérégie, c’est nos écoles et les gens sur le terrain», a-t-il fièrement ajouté. La venue de Jean-Paul Parent a insufflé une toute nouvelle dynamique dans les relations entre les divers intervenants du milieu. Ces rencontres ont été empreintes de respect et d’écoute. Deux de ses principales forces de son propre aveu. «Je ne compte plus les rencontres où j’ai représenté l’Association. Que ce soit auprès des hommes et femmes politiques ou des dirigeants des 11 commissions scolaires de notre région, nous avions constamment à promouvoir nos services et à expliquer les bienfaits du sport à l’école. Nous avons travaillé d’arrache-pied pour assurer notre financement», a souligné M. Parent. Une transformation corporative Jean-Paul Parent a changé considérablement le fonctionnement du conseil d’administration. «Quand je suis arrivé en poste, on gérait des problématiques de ligues. J’ai redirigé le tir pour que le conseil se concentre uniquement sur l’administration. C’est à ce moment que nous avons mis sur pied les comités techniques et la commission sectorielle afin que les experts sur le terrain gèrent le terrain. Ça donné de bons résultats. Je souhaitais également que les gens autour de la table apportent une vision plus large que la réalité de leur école, a-t-il indiqué. Un autre aspect qui me tenait à coeur, c’était la représentativité régionale du conseil. Avec le temps, nous y sommes parvenus. Et cela s’est avéré un atout précieux pour notre organisation», a poursuivi le jeune retraité. Un moment marquant L’arrivée des unités régionales de loisirs en 1997-1998 a quelque peu chamboulé le sport étudiant au Québec. La question du financement est devenue rapidement un enjeu de taille pour l’Association. Durant plusieurs années, rien n’était assuré sur le plan financier. «Les relations avec l’unité régionale n’ont pas toujours été faciles. Toutefois, je suis d’avis qu’au fil des ans, nous avons appris à nous connaitre et à travailler ensemble. J’avoue que cela a été un moment marquant de mon mandat», a convenu M. Parent. Mission accomplie Grâce à son leadership, Jean-Paul Parent a su mener à bon port les destinées du RSEQ Montérégie. Il s’est dit très fier de sa contribution au renforcement du sentiment d’appartenance envers l’Association. «Je suis bien content d’avoir collaboré au développement de l’organisation. Plus particulièrement, la transformation du gala. Une autre réalisation dont je suis bien fier est la création d’une structure organisationnelle efficace et autonome», a-t-il déclaré. (Source: RSEQ Montérégie)