Jean-Pierre Roy mise sur les médias sociaux pour engager la conversation citoyenne

Le réalisateur-documentariste et candidat à la mairie Jean-Pierre Roy scrute quotidiennement les passants de la rue Victoria afin de converser avec eux et de connaître les enjeux sur lesquels Saint-Lambert doit selon eux se pencher. Sa plus grande préoccupation est d’avoir une conversation. «Avec le maire sortant, certains sujets étaient cachés, raconte Jean-Pierre Roy. Les citoyens ont soif de créer des liens avec les élus. Ma campagne se passe très bien jusqu’à présent. C’est intéressant, car il s’agit d’une sorte de porte-à-porte qui vient à moi. Je ne sollicite pas les gens qui n’ont pas d’intérêt.» Le conseiller sortant du district 5 répond ainsi aux questions qui se retrouvent sous ses vidéos diffusées sur Facebook. «Il faut arriver à répondre en temps réel, explique-t-il. C’est une sorte de porte-à-porte virtuel et intelligent.» Jean-Pierre Roy participe aussi à un babillard sur lequel des gens lancent des questions politiques avec d’autres candidats. Parmi les jeunes citoyens qu’il a interrogés, certains ont demandé plus d’ambiance dans le centre-ville. Il s’agit d’un des engagements de M. Roy, qui aimerait y voir plus d’animation, hiver comme été. Prêcher par l’exemple Le travailleur autonome possède un vigoureux désir de prêcher par l’exemple. Il soutient se distinguer par sa constance et ses convictions sincères. Son programme contient des projets qu’il considère comme une continuité dans ses démarches. Résident de Saint-Lambert depuis 2001, Jean-Pierre Roy a milité pour la réduction de la vitesse sur la rue Saint-Denis. En une courte période de temps, il croit avoir réussi à faire une différence et ressenti la force de la communauté. C’est en 2013 qu’il a été élu comme conseiller du district 5. Il s’est également investi dans le projet de la Maison Desaulniers au cours de son mandat. Dans quatre ans S’il réussissait à se faire élire comme maire de Saint-Lambert, Jean-Pierre Roy avance qu’il réduirait le potentiel de construction en hauteur de la ville. «Je travaillerais pour réduire les constructions à des bâtiments de deux, et non huit étages», souligne-t-il. Il prévoit également implanter une patrouille de sécurité publique, le Service de police de l’Agglomération de Longueuil n’étant selon lui pas assez présent dans les rues de Saint-Lambert. Jean-Pierre Roy tient au respect de la limite de vitesse à 30 km/h. Concernant la sécurité, le conseiller sortant du district 5 souligne qu’il travaillera, s’il est élu, à améliorer les traverses piétonnières, qu’il prônera un meilleur déneigement pour les piétons, qu’il mettra en place une surveillance indépendante du chemin de fer et qu’il sollicitera plus de brigadiers pour les écoliers. Jean-Pierre Roy est conscient que les décisions ne se prennent pas seul. Il souhaite travailler avec ses conseillers, ainsi qu’avec les parties externes comme la Ville de Montréal, afin de régler le problème de bruit avec diplomatie. Au chapitre de la beauté, la protection du patrimoine architectural, la propreté de la rue Victoria et l’aménagement du Parc L’Espérance et la protection du Parc du Golf font partie de ses enjeux prioritaires. «Dans quatre ans, Saint-Lambert serait une ville plus belle, plus fleurie, plus animée et plus propre. Il n’y a pas de cœur à Saint-Lambert en ce moment. Je vais le rétablir», conclut-il.