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Jeux du Québec

Jérémie Biakabutuka, un des hockeyeurs clés de la Rive-Sud

le jeudi 02 mars 2017
Modifié à 0 h 00 min le 02 mars 2017

COMPÉTITION. Lors du 2e bloc de compétition de la 52e Finale des Jeux du Québec, à Alma, la Rive-Sud, médaillée de bronze en hockey masculin en 2015, comptera encore sur une solide équipe, dont le costaud défenseur de Longueuil Jérémie Biakabutuka.

Neveu du porteur de ballon étoile des Panthers de la Caroline de la Ligue nationale de football (NFL) de 1996 à 2001, Tshimanga Biakabutuka, Jérémie essaie d’être aussi dominant que son oncle dans sa discipline.

Malgré une carrière écourtée par les blessures, Tshimanga Biakabutuka détient toujours un record de la NFL pour ses deux courses de touchés de plus de 60 verges dans un même match. Aujourd'hui propriétaire de restaurants en Caroline du Sud, le footballeur s'est rendu à un si haut niveau de compétition à force de travail et de persévérance.

Plus que le physique

Favorisé par les gènes familiaux de son oncle et de son père Beya, nés en République du Congo et devenus joueurs de football accomplis à Longueuil, Jérémie est un défenseur imposant. Lui a qui fêté ses 15 ans le 28 février mesure déjà 6' 1'' et pèse 175 lb.

Mais le physique ne suffit pas pour obtenir 21 points dont 14 buts chez les bantam AAA du Collège Français de Longueuil.

«C'est une des premières choses que l'on m'a enseignée dans ma famille, que je ne devais pas me fier sur mon physique ou mon talent pour viser des objectifs, mais travailler fort et persévérer. Je tiens à être un défenseur polyvalent et je travaille tous les aspects de mon jeu. D'ailleurs, mes façons de compter des buts sont très variées, que ce soit pas la force, la vitesse ou la finesse», explique-t-il.

Biakabutuka est ainsi le premier à reconnaître qu'il doit polir son jeu. «J'ai la chance d'être rapide et athlétique, j'ai un bon tir et je lis bien le jeu, mais ayant été converti en défenseur sur la tard, je dois améliorer toutes les subtilités de mon rôle.»

Ne pas négliger les études

L'école aussi est valorisée dans la famille Biakabutuka.

«Je maintiens des notes élevées, affirme Jérémie. Je rêve de la LNH, mais seulement 1% des joueurs élites y parviennent et avec les blessures possibles, pas question de négliger les études, même si parfois, l'horaire n'est pas facile à gérer. Mon oncle y est arrivé, lui qui est passé par l'université du Michigan avec d'atteindre les professionnels.»

Son attitude face aux Jeux du Québec est la même que pour sa carrière. «Une étape à la fois. J'ai appris par courriel le 31 janvier que je ferais partie de l'équipe. J'étais heureux et soulagé, car je travaillais pour ça et c'est une autre belle étape atteinte. J'aiderai l'équipe à faire le mieux possible.»

«L'an prochain, je tenterai de graduer avec les Riverains au midget AAA. J'ai des rêves, mais je suis réaliste; je travaille d'abord pour atteindre la prochaine étape», conclut-il.