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Josée Lavigueur: une porte-parole à l'image de la cause

le lundi 20 juin 2016
Modifié à 0 h 00 min le 20 juin 2016

COURSE. Si Josée Lavigueur a accepté de devenir porte-parole du Défi des générations contre le cancer, qui se déroulera le 1er octobre au parc Poly-aréna de Brossard, c'est entre autres à cause du lien d'attachement qui l'unit à l'hôpital Charles-LeMoyne.

«J'ai commencé à m'impliquer avec la Fondation de l'Hôpital Charles-LeMoyne avec le Défi Vélo-Onco, raconte Josée Lavigueur. Je m'y sens très attachée parce que c'est mon hôpital et si malheureusement j'ai besoin de traitement ou d'assistance un jour, c'est là que je vais me présenter. Mais sur une note plus joyeuse, c'est aussi là que j'ai accouché! Alors il y a un sentiment d'appartenance, mais aussi un sentiment de nécessité. Je vois qu'il y a des besoins en santé et si on ne s'implique pas et qu'on ne fait que critiquer le système de santé, les choses ne changeront pas.»

Même si elle n'avait jamais été confrontée à un diagnostic de cancer dans son noyau familial avant d'accepter le mandat de la fondation, elle a récemment été touchée par le décès de son oncle, Albert Lavigueur.

«Le premier cancer vient ironiquement tout juste se de présenter dans ma famille et Albert était un oncle que j'adorais. Il a reçu des soins extraordinaires à Charles-Le Moyne, mais le cancer a été très rapide, raconte-t-elle. C'est certain que je n'avais pas prévu ça en acceptant, mais ça me donne une raison de plus. J'ai une famille et des parents en santé; c'est aussi une façon de remercier le ciel.»

Courir pour le plaisir

Fervente ambassadrice de l'activité physique, Josée Lavigueur a bien l'intention d'apporter son énergie habituelle lors du Défi des générations contre le cancer, pour que l'ensemble de la journée se déroule dans le plaisir.

«J'ai toujours prôné le plaisir dans l'activité physique puisque je pense que c'est la façon de rester motivé. Il faut le faire avec le moins de comparaison, le moins de calcul et à la limite, le moins de chiffres possible. Ce n'est pas nécessaire de savoir combien de calories tu as brûlées et si tu as couru trois ou quatre secondes plus vite que la dernière fois, rappelle Josée Lavigueur. Si ça te motive, tant mieux, mais si c'est un élément stressant qui enlève le plaisir à ton entraînement, c'est à ce moment que ça ne fonctionne pas.»

Comme le Défi des générations contre le cancer se veut une course inspirante qui rappelle  aux patients que face à la maladie, ils ne sont pas seuls, Josée Lavigueur souhaite en faire un grand rassemblement familial.

«Nous voulons que ça soit une journée très familiale, où des grands-parents vont venir courir le kilomètre des générations avec leurs petits-enfants ou leurs enfants, par exemple. Ce qui est intéressant, c'est d'avoir des gens de toutes les catégories d'âges et de toutes les conditions physiques qui vont venir au Défi pour faire un pied de nez au cancer, rendre hommage à quelqu'un ou simplement parce qu'ils ont envie d'aider la Fondation Hôpital Charles-LeMoyne qui fait tant pour nous.»