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Jours de grève à venir au cégep Édouard-Montpetit

le lundi 02 octobre 2023
Modifié à 11 h 47 min le 02 octobre 2023
Par Michel Hersir

mhersir@gravitemedia.com

Des jours de grève pourraient survenir dès la fin octobre. (Photo : Le Courrier du Sud – Archives)

Les professeurs du cégep Édouard-Montpetit ont voté en grande majorité, à 93,7%, en faveur d’un mandat de grève. Cela implique pour le moment qu’il devrait y avoir des journées de grève à l’automne. Et ce pourrait n’être que le début.

En appuyant un mandat de grève, les membres du syndicat des professeures et des professeurs du cégep Édouard-Montpetit (SPPCEM) ont joint leur voix à celle de 21 autres syndicats de professeurs de cégep à travers le Québec. Ensemble, ils forment un front commun.

Concrètement, cela devrait se transposer en une séquence de jours de grève, dont les premiers pourraient venir vers la fin octobre.

Par la suite, si les négociations stagnent toujours, le front commun pourrait enclencher une grève générale illimitée vers la fin novembre.

Revendications

Les syndicats réclament notamment des hausses de salaire qui permettent à leurs membres issus de toutes les catégories d’emploi de faire face à l’inflation et de réduire l’écart de rémunération des autres salariés québécois, estimé à 11,9% par le front commun.

Les demandes salariales correspondent à une hausse équivalant à l’indice des prix à la consommation (IPC), additionné de 2% supplémentaire pour 2023, de 3% pour 2024 et de 4% pour 2025. Le gouvernement proposerait plutôt une hausse de 9% sur cinq ans.

De plus, dans le domaine plus spécifique de l’enseignement supérieur au collégial, le front commun souhaite des améliorations des conditions de travail des professeurs «précaires» et un meilleur encadrement de l’enseignement à distance.

Puis, de manière plus générale, les demandes visent à « à mettre un frein au déclin des services publics québécois et à la dévalorisation de métiers et professions essentiels au bien commun», qui sont des postes majoritairement occupés par des femmes», précise le SPPCEM.