Culture

King Melrose, roi des palmarès !

le jeudi 14 avril 2016
Modifié à 0 h 00 min le 14 avril 2016
Par Annick Oligny

annick.oligny@tc.tc

Texte du Brossard Éclair

CHANSON. Trois semaines durant, sa pièce Ne me laisse pas tomber a trôné au sommet du palmarès francophone. Voilà pourquoi le nom de King Melrose vous dit peut-être quelque chose, même si le chanteur ne fait partie du paysage musical québécois que depuis deux ans. Le 14 avril, il présentera sa soul actuelle sur la scène du Club.

C'est alors qu’il était sur la route entre Québec et Jonquière que Sébastien Côté, alias King Melrose, s'est livré au Brossard Éclair.

Lui et son groupe de quatre musiciens travaillent ensemble depuis maintenant trois ans, période où ils se sont rencontrés lors du tournage du film Il était une fois les Boys.

«Nous étions le band qui joue pendant la danse de l'école. On travaille ensemble depuis ce jour et maintenant, il y a une véritable chimie entre nous. C'est agréable de ne pas avoir à tout expliquer sur scène; un seul mouvement de hanche et ils comprennent ce que je veux!»

Son style est unique, comme sa musique. Sa soul francophone est grandement inspirée des grands comme James Brown et Ray Charles, mais aussi d'un certain Ben l'Oncle Soul, qui est le premier à avoir osé le français et la pop-soul.

«C'est le premier qui est vraiment venu me chercher avec son style; je m'en inspire beaucoup. J'adore son mix de vintage, de pop et de style actuel.»

Au top

En février, la SOCAN a remis un Prix #1 SOCAN à King Melrose pour la chanson Ne me laisse pas tomber, qui a brillé au sommet du palmarès Correspondants pendant trois semaines l’automne dernier.

«Je n'arrivais pas à y croire, même si je considérais mes chances. On avait eu un bel accueil sur les radios populaires francophones. On est heureux parce qu'on travaille fort pour que ça nous arrive», remarque le chanteur.

Pourquoi King Melrose?

Pourquoi ce nom? «À l'école, les filles disaient constamment que je ressemblais aux personnages de l'émission américaine Place Melrose, qui était très populaire à l'époque. Je m'amusais à dire que j'étais plutôt le King, en référence à Elvis. Voilà pourquoi!», précise simplement le musicien.

Ce nom d’artiste lui permet toutefois de personnifier pleinement son personnage de scène.

«Ça me donne une certaine liberté lorsque je monte sur scène. Je m'en permets plus et je me laisse aller complètement», explique King Melrose.

Souhaitons que ce nom mystérieux permette à sa musique de traverser l'océan, ce qu'il espère d'ici la prochaine année.

«J'ai un représentant en France qui tente de me propulser là-bas. Ce que je voudrais plus que tout serait de présenter un spectacle à Paris d'ici un an.»

 

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