Knight of Cups: pour la beauté des images de Terrence Malick

Nous ne savons pas trop pourquoi à chaque nouveau film de Terrence Malick, nous nous laissons avoir, nous nous risquons à le louer et restons surpris de ne pas être aussi éblouis que certains critiques plus pointus, plus cérébraux, plus sensibles au cinéma de ce mythique réalisateur américain disent l’avoir été.
Knight of Cups est une histoire floue, celle d'un cinéaste (Christian Bale) qui se cherche à travers l’amour, qui lui-même n’est plus au rendez-vous avec sa femme (Cate Blanchett). À travers diverses situations, dans un périple très émotionnel, le personnage principal expérimente de différentes manières ce que peut être l’amour pour différentes personnes.
Les filles qu’il croise sur son chemin sont toutes très différentes (Natalie Portman, Freida Pinto, Isabel Lucas) et offrent des caractéristiques tellement éparses qu’on comprend vite que plus le cinéaste cherche, moins il trouve. En fin de compte, il arrive à une conclusion qui saute aux yeux déjà assez rapidement, mais qui s’explique mal au spectateur comme à celui qu’on appelle le Knight of Cups.
Nous avons compris que Malick est probablement le cinéaste dont les images traduisent parfaitement le terme évocateur. Le texte minimaliste ne nous aide pas à comprendre où on nous amène. Il semble presque provoquer l’interprétation des dialogues souvent rendus dans un chuchotement.
Les répliques presque absentes ne sont pas d’un plus grand secours. Il faut se laisser porter par ce qu’évoquent ces images toutes magnifiques du réalisateur. Injecter dans un montage plutôt serré des images qui aident à mieux cerner l’histoire et ce que vit Rick (Bale), voilà qui, déjà, est une réussite. Réussir à mieux cerner et définir un scénario plutôt volatile, atteindre le but tant recherché, nous faire comprendre ce qu’il a tant que ça ce réalisateur, c’est là ce que nous retiendrons de cette production de Terrence Malick.
Les prises de vue de ce film ne peuvent pas vous laisser indifférent malgré qu’on n’apprécie pas tant la mise en scène improvisée et le laxisme voulu de celui qui nous offre cette œuvre.
Lisez plus de critiques DVD en cliquant ici