La CMM continuera de protéger le territoire agricole

Depuis 2012, la zone agricole cultivée de la CMM s'est accrue de 1,5%. (Photo : Le Courrier du Sud - Archives)
La diffusion récente du documentaire Québec, terre d’asphalte, a permis de mettre en lumière les enjeux touchant au territoire agricole métropolitain et, selon la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM), de démontrer le bien-fondé de la démarche qu'elle mène depuis plus de 10 ans pour protéger et assurer un aménagement du territoire durable, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du Grand Montréal.
Essentielles pour l’économie du Grand Montréal et pour la qualité de vie de ses citoyens, la zone et les activités agricoles sont au cœur des orientations du Plan métropolitain d’aménagement et de développement (PMAD).
«Depuis son entrée en vigueur en 2012, le PMAD a favorisé une densification du développement résidentiel à l’intérieur d’un seul périmètre d’urbanisation métropolitain, permettant d’optimiser l’espace disponible, sans empiéter sur la zone agricole», rappelle la CMM.
En outre, des sommes et des efforts importants sont consentis par la CMM pour mettre en valeur le territoire agricole et dynamiser ce secteur clé avec des plans d’action, des programmes de financement et de multiples projets, tels que le Programme de compensation aux municipalités rurales pour la protection du territoire agricole qui permet d’offrir un soutien financier aux 19 municipalités rurales du Grand Montréal pour protéger 42% des terres agricoles de la CMM.
«Ces mesures ont permis d’éviter tout empiètement en zone agricole métropolitaine depuis 2012 et même d’accroître légèrement la superficie de la zone agricole cultivée de 1,5% (+1 712 ha)», ajoute la CMM.
«Ce documentaire nous permet de constater que la pression sur les terres agricoles est toujours présente et que nous devons poursuivre nos efforts pour les protéger, et même les renforcer, affirme la mairesse de Montréal et présidente de la CMM Valérie Plante. C’est une priorité qui doit faire l’objet d’actions cohérentes et concertées entre la CMM, les municipalités et le gouvernement du Québec afin d’assurer la pérennité de la zone et des activités agricoles, particulièrement avec la transition écologique qui s’amorce et le besoin pressant d’accroître notre autonomie alimentaire.»
(Source : CMM)