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La COCOpération

le mardi 28 mars 2023
Modifié à 10 h 02 min le 23 mars 2023
Par Coopérative funéraire du Grand Montréal

À la veille de Pâques, vous serez nombreux à acheter un petit lapin en or ou un œuf de chocolat surprise qui cache un petit jouet de plastique à assembler. Contrôlé par une poignée de multinationales qui représentent la majorité de vos gâteries préférées, le marché mondial du chocolat de confiserie est évalué à environ 200 milliards de dollars par année.

Les fêtes commerciales comme Pâques peuvent représenter une facture salée pour plusieurs ménages, ce qui explique que plusieurs Canadiens achètent principalement leurs chocolats dans les grandes surfaces à bas prix, dont l’offre est dominée principalement par ces géants, qui ornent leurs emballages de personnages et de marques de commerce qui plaisent aux enfants.

Pour produire tout ce bon chocolat, des cultivateurs et cultivatrices de cacao du monde entier doivent produire environ cinq millions de tonnes de fèves de cacao par an dans des conditions souvent difficiles. Le chocolat est roi en Côte d’Ivoire et au Ghana, pays d’Afrique de l’Ouest. Cette petite région tropicale produit près de la moitié du cacao mondial, et près de six millions de ses habitants travaillent dans ce secteur. Toutefois, ce produit de luxe n’a pas pour effet de proposer une vie de luxe à celles et ceux qui le cultivent.

Pour faire face aux grands monopoles industriels, ces populations se sont enfin regroupées et ont formé des coopératives pour améliorer les conditions de vie des travailleurs, la qualité du produit et son empreinte environnementale. Des coopératives similaires se multiplient en Amérique latine, où les producteurs doivent aussi améliorer leurs conditions de vie. Les avancés importantes de ces coopératives ont permis d’exiger des acheteurs de rehausser le prix d’achat du cacao, de garantir que les multinationales achètent du cacao durable respectant des critères de production éthiques n’entraînant pas de déforestation ou ne recourant pas au travail des enfants, de mieux s’adapter aux nouveaux types de chocolat (bio, végan, sans sucre, etc.), d’investir dans la transition agroécologique de la production de cacao, et de mieux former les hommes et les femmes à l’entrepreneuriat agricole, à l’alphabétisation et à la comptabilité simplifiée.  

 

Une coopérative est une association autonome de personnes volontairement réunies pour satisfaire leurs aspirations et besoins économiques, sociaux, environnementaux et culturels communs à travers une entreprise similaire à l’entreprise privée, mais détenue collectivement par ses membres et qui redonne à la communauté.

Rejoignez les 225 000 membres du plus grand réseau funéraire au Québec!

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Caroline Cloutier, Directrice marketing et communication de la Coopérative funéraire du Grand Montréal