La foudre provoque un incendie à Longueuil

L'incendie a laissé un trou béant dans la toiture du bâtiment. (Photo : gracieuseté)
Le violent orage d’hier a causé un incendie important sur la rue des Semis à Longueuil. Vers 16h50, la foudre a frappé un jumelé, déclenchant ainsi un incendie dans la toiture qui s’est ensuite répandu à la maison adjacente.
Les résidents des bâtiments ont été évacués, mais il n’y a eu aucun blessé. Les dommages sont évalués à 700 000$ et les familles ne pourront pas retourner dans leur maison à court terme.
Deux personnes ont été prises en charge par la Croix-Rouge, tandis que deux autres personnes l’ont été par leur famille.
Une grosse journée pour les pompiers
L’orage a fortement compliqué la tâche des pompiers. Environ 45 d’entre eux ont été déployés sur place pour l’incendie, mais le porte-parole du Service de sécurité incendie de l’agglomération de Longueuil (SSIAL) indique que son équipe a reçu une quarantaine d’appels à cause de la météo.
«On avait des pompiers pour le feu, mais en même temps, on devait en envoyer d’autres pour les différentes interventions», explique-t-il.
Parmi celles-ci, il évoque une personne prise dans sa voiture alors qu’un fil électrique était tombé sur sa voiture, des arbres qui sont tombés, des alarmes déclenchées à cause du vent et de l’eau qui rentre dans les bâtiments.
«Ç’a été une grosse journée pour nous!» souligne M. Lessard.
La pluie et les éclairs
Le porte-parole du SSIAL indique également que la pluie n’a pas facilité la tâche des policiers, alors que le feu se trouvait dans la toiture, puis dans le bâtiment.
«La pluie va nous aider pour des feux de forêts ou des feux de champ, dans des espaces découverts, décrit-il. Dans le cas d’hier, ça nuit plus aux opérations qu’autre chose.»
Les averses auraient par exemple aidé dans un cas comme celui de l’incendie sur le boul. Sir-Wilfrid-Laurier de la semaine dernière.
Questionné sur la fréquence des feux de bâtiment causé par la foudre, M. Lessard estime que cela arrive une à deux fois par année.
«Une année, il peut ne pas y en avoir du tout et l’année d’après, il y en a trois. Par contre, ça ne prend pas toujours l’ampleur que ç’a pris cette fois-ci»
La température a fortement compliqué le travail des pompiers. (Photo : gracieuseté)