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La lutte aux changements climatiques pour prévenir les épidémies, fait valoir Martine Ouellet

le mercredi 23 février 2022
Modifié à 11 h 25 min le 23 février 2022
Par Mario Pitre

mpitre@gravitemedia.com

Martine Ouellet a rencontré des citoyens de la circonscription, le 22 février. (Photo: Gracieuseté)

La chef de Climat Québec et candidate dans l'élection partielle de Marie-Victorin Martine Ouellet estime que les changements climatiques et la destruction des milieux naturels peuvent accélérer le déclenchement des épidémies.

Pour l’ex-ministre péquiste, lutter contre les changements climatiques, c’est prévenir une prochaine crise pandémique. Aussi, Climat Québec déplore le fait qu’aucun des deux paliers de gouvernement ne prenne au sérieux cette menace, pourtant bien réelle, et continuent d’autoriser des projets extrêmement pollueurs. 

Dans un communiqué, la chef Martine Ouellet fait valoir : «Avec le réchauffement climatique, les risques de multiplication des pandémies doivent être pris en considération. Or, les gouvernements Legault-Trudeau manquent de pragmatisme, ils agissent à court terme, trop souvent en fonction de l’image et sans s’attaquer au cœur du problème : la défaillance programmée de notre système de santé.»
  
Elle ajoute : «Notre système a été victime du néolibéralisme qui vise à affaiblir l’État au profit d’intérêts privés. En effet, la dérive du système a commencé par les coupures des transferts en santé du gouvernement canadien, pour s’amplifier par l’obsession du déficit zéro et des compressions budgétaires drastiques et répétées, dont François Legault est l’un des artisans comme ancien ministre de la Santé.»

Mme Ouellet juge que le «sabotage du système de santé» s’est accéléré sous les libéraux avec la «privatisation de grands pans du système, dont les agences privées de placement, les CHSLD privés, les cliniques familiales privées ainsi qu’une centralisation abusive paralysant toute initiative locale».
 
En ce qui concerne la situation des aînés en CHSLD, Martine Ouellet rappelle également les problèmes engendrés par  la privatisation d’une partie du réseau. « Déjà en 2011, je dénonçais à l’Assemblée nationale les horreurs du premier CHSLD privatisé à Saint-Lambert par l’entremise d’un dit “partenariat public-privé”. Deux ans après le début de la pandémie, aucune mesure structurante de redressement n’est implantée. C’est indigne et honteux. Nos CHSLD sont tout aussi fragiles et incapables de faire face à une nouvelle pandémie et aux nouvelles réalités découlant du réchauffement climatique.»  
  
Selon la chef de Climat Québec, un virage fondamental vers la prévention et l’amélioration des services publics de santé est incontournable : « Nous devons désengorger les hôpitaux avec des structures légères et efficaces telles des cliniques d’infirmières 24/7 dans tous les CLSC», dit-elle.