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La Maison de la famille célèbre son 20e anniversaire

le mardi 15 mai 2018
Modifié à 0 h 00 min le 15 mai 2018
Par Vanessa Picotte

vpicotte@gravitemedia.com

Texte du Brossard Éclair

«Une famille pour toutes les familles»; telle est la philosophie de la Maison de la famille de Brossard. Depuis 20 ans, cet organisme se consacre à briser l’isolement des familles et à leur offrir du temps et de l’énergie pour «qu’elles deviennent ce qu’elles souhaitent être». L’idée d’offrir une Maison de la famille aux résidents de Brossard a germé dans la tête de Gladys Quintal quelques années avant que l’organisme n’obtienne ses «lettres patentes». L’idée a surgi alors qu’elle était présidente à l’Union des familles de Brossard. «La secrétaire de la Fédération des unions de la famille nous parlait à répétition d’une Maison de la famille au Cap-de-la-Madeleine, se souvient Gladys Quintal. En 1996, quand nous avons pris la décision de travailler à la mise sur pied de notre, ça m’est tombé dans les mains.» Mme Quintal a fait ses recherches et a contacté les personnes-ressources pour finalement mettre en place la Maison de la famille de Brossard quelques années plus tard. «On a pris rendez-vous avec le CLSC pour connaître le besoin des familles, explique-t-elle. Il y avait beaucoup d’organismes sur le territoire, mais peu qui se préoccupait directement du bien-être des familles.» Le projet a ensuite été lancé avec Chantale Couture et Carole Marchand, deux animatrices communautaires qui avaient déjà comme idée de parcourir les parcs pour aller à la rencontre des jeunes familles et déterminer leurs besoins. «Nous avons fusionné les deux idées. Ç’a commencé tranquillement avec des rencontres au centre communautaire George-Vanier», raconte Mme Quintal, précisant que la création et le maintien de la Maison de la famille a été un grand travail de collaboration. À ce moment, une vingtaine de mamans participaient à l’activité chaque semaine. Après avoir constaté qu’elle avait sa raison d’être, la Maison a dû prouver qu’elle était viable pendant cinq ans pour espérer obtenir des subventions. «Nous avons reçu notre premier 10 000$ cinq ans plus tard, lance Mme Quintal. Ensuite, nous avons obtenu d’autres montants et nous avons pu avoir notre première ligne téléphonique et une personne permanente trois jours par semaine. Ça nous a permis de nous installer puisqu’avant, tout se réalisait dans nos cuisines.» Outiller les parents À travers ses années, de nombreuses activités se sont organisées, des dizaines de bénévoles ont contribué à la réussite de la Maison de la famille et au bout du compte, «les parents de Brossard sont mieux outillés». «Nous avons travaillé fort pour démontrer que nous étions-là pour une raison», estiment Gladys Quintal et sa successeure Catherine Guillemette-Bédar. Que ce soit avec le café-causerie, la halte-garderie, les ateliers pour les parents et les enfants ou les activités parents-enfants: «chaque parent qui entre à la Maison de la famille y trouve son compte». Confiance et utilité De nombreux parents qui ont fréquenté la Maison de la famille y retournent comme bénévole ou s’intègrent à titre de stagiaire ou d’employé. «La travailleuse sociale du café-causerie y a participé comme parent à ses tout débuts. Elle en a elle-même bénéficié, alors elle y croit, raconte Catherine Guillemette-Bédar. Notre responsable de la halte-garderie a commencé comme bénévole, puis elle est devenue éducatrice.» Plusieurs de ces mères n’étaient plus sur le marché du travail lorsqu’elles ont commencé à fréquenter la Maison de la famille et «elles avaient un peu perdu confiance en elle». «On leur insufflait de la confiance et on leur trouvait quelque chose à faire pour leur démontrer qu’elles étaient capables», explique Gladys Quintal. Financement: le nerf de la guerre La Maison de la famille a réussi à s’adapter aux nouvelles réalités des familles d’aujourd’hui en continuant «d’écouter les gens». «Les besoins sont toujours les mêmes, mais c’est comment nous répondons à cette demande qui a évolué, explique la directrice générale. Nous utilisons une approche où nous sommes à l’écoute et où nous accompagnons les familles. Nous voulons redonner aux parents confiance en leurs aptitudes.» Malgré 20 années d’expérience, le financement de l’organisme demeure «le nerf de la guerre». En plus de maintenir les nombreuses activités, Catherine Guillemette-Bédar aimerait mettre en place un volet périnatalité, embaucher des agents de liaison et développer un colloque sur la parentalité. «Comparativement au ministère de la Santé, le ministère de la Famille donne beaucoup moins aux organismes communautaires, explique-t-elle. Mais comme la famille devient de plus en plus un enjeu majeur, notamment durant les campagnes électorales, nous espérons que nous allons pouvoir en bénéficier.» Qu’est-ce-qu’un parent peut faire à la Maison de la famille ?
  • Clinique d’impôts
  • Décompresse-parents
  • Parlons ados: se préparer à l’adolescence
  • Soirées-conférences
  • Vendredi de répit
  • SOS Parents
  • Café-causerie
Quoi faire avec les enfants à la Maison de la famille ?
  • • Atelier pré-maternelle: les voyages de Madame Bonna Bitude
  • Atelier brico-créativité
  • Activités avec bébés
  • Atelier avec les pères
  • Explorer les cinq sens
  • Cours d’autodéfense
  • Bougeons Ensemble !
  • Déjouer le stress: en famille contre l’anxiété
  • Et plusieurs autres activitiés…

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