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Éducation

Le cégep Édouard-Montpetit appelé à jouer un rôle encore plus grand au sein de la communauté

le mardi 28 janvier 2020
Modifié à 15 h 23 min le 28 janvier 2020
Par Ali Dostie

adostie@gravitemedia.com

Leader en santé, en aéronautique, en technologies de l’information et en développement durable; voilà la perception – et les attentes – de la population à l’égard du cégep Édouard-Montpetit. C’est avec un coup de sonde que l’établissement collégial de Longueuil a amorcé une réflexion afin de définir sa nouvelle identité de marque citoyenne. «Le cégep voulait préciser son rôle et son identité dans sa communauté. On a un rôle social, un rôle citoyen», explique le directeur général Sylvain Lambert. Après une démarche entreprise à l’interne, un atelier de réflexion a été organisé en octobre afin de connaître les attentes de la population à l’égard du plus gros établissement collégial francophone de la province. L’atelier regroupait tant des représentants des entreprises privées que des membres d’organismes publics et communautaires, des médias et des jeunes diplômés. «On voit ensuite l’écart qu’il y a entre les perceptions et attentes, et le rôle actuel que nous avons, pour établir ce que l’on doit faire pour être un bon citoyen corporatif.» Les étudiants seront aussi sondés sur leur vision du cégep qu’ils fréquentent, un exercice qui permettra d’évaluer si cela s’arrime avec les résultats jusqu’ici obtenus. ÉNA et santé Sylvain Lambert se réjouit de la «perception très positive» dont jouit son cégep. «Il est vu comme un joueur important pour faire évoluer la société. Il est reconnu, note-t-il. D’ailleurs, on s’attend à ce que l’on prenne une plus grande place encore, que l’on soit un leader dans certains secteurs.» Parmi ceux-ci se trouve la santé, dans une perspective globale qui touche la santé physique et mentale, les cliniques du cégep, le futur pavillon de la santé ou l’intervention sociale. Une notion qui inclut également tout le «vivre ensemble», la création d’un milieu de vie invitant, sans discrimination. Avec l’École nationale aéronautique (ÉNA), le secteur aéronautique est sans surprise ressorti comme l’une des forces à mettre de l’avant. Des «surprises» Le directeur général avoue avoir moins anticipé les attentes de la communauté à l’égard des technologies de l’information. En plus d’être sujet d’étude, les transformations technologiques doivent s’intégrer à l’ensemble de programmes et le Cégep doit devenir une référence en la matière, croit la communauté. «Nous avons un programme en informatique, en intégration multimédia, nous développons des programmeurs. On a ce qu’il faut: l’équipement, l’expertise, mais ce n’est pas mis en valeur, expose-t-il. Cette idée de devenir un centre reconnu pour le développement du numérique, c’est un beau terreau.» Un autre élément qui a surpris les membres du Cégep est l’importance que devrait prendre le développement durable au sein de l’institution, aux yeux de la population. «Les gens veulent que l’on soit un vecteur de changement, tant sur le plan de la recherche que de nos prises de position», avance M. Lambert. À cet égard, il estime que le plus gros du travail est sur le plan des communications, car le Cégep a déjà bien entamé le virage vers le développement durable. Peu de gens savent cependant que l’établissement est certifié vert, niveau élite. Long terme Le déploiement de cette nouvelle identité de marque citoyenne, qui s’effectue de pair avec la Fondation du cégep, se fera à long terme, au moyen d’actions bien concrètes, de projets majeurs et de plus petite envergure. Le Cégep entend élaborer une stratégie de communication et solliciter des partenaires. «Ça oriente nos actions, et nos actions de communication, signifie Sylvain Lambert. On a tout un travail à faire.»