Le Couche-Tard de Saint-Hubert n'est plus syndiqué

Les employés du dépanneur Couche-Tard du boul. Édouard, dans l'arr. de Saint-Hubert, ne sont plus syndiqués. Le commerce s'inscrit dans un mouvement de cinq des six dépanneurs qui s'étaient syndiqués avec la CSN et qui étaient couverts par une convention collective depuis 2013.
Des demandes de révocation ont été déposées cet été, pour lesquelles le Tribunal administratif du travail a rendu ses décisions cet automne.
Le haut taux de roulement des employés et l'application des conditions de travail des syndiqués à l'ensemble des travailleurs des Couche-Tard du Québec ont contribué à cette vague de désyndicalisation, a affirmé au quotidien <@Ri>Le Devoir<@$p> le vice-président de la Fédération du commerce de la CSN, David Bergeron-Cyr.
Le dépanneur de l'arr. de Saint-Hubert était syndiqué depuis mai 2011. L'horaire de travail, l'obtention de congés de maladie et le salaire minimum faisaient à l'époque partie des revendications. Selon la convention collective, le salaire horaire des nouveaux employés était de 10,15$, puis de 10,45$ après un an.
En novembre 2012, la vente du commerce à un franchisé avait pris par surprise M. Bergeron-Cyr, qui y voyait un «stratagème de la part de Couche-Tard dans le but de nuire à la négociation de la convention collective».
Le processus d'obtention d'accréditation syndicale n'a pas été de tout repos, alors que l'entreprise avait fermé les portes de deux des quatre dépanneurs qui, en 2011, avaient obtenu leur accréditation. (A.D.)