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Le football civil et scolaire réunis le temps d’une pratique

le mardi 15 octobre 2019
Modifié à 13 h 30 min le 15 octobre 2019
Texte de Julien Rancourt, stagiaire L’équipe pee wee des Packers de Greenfield Park et l’équipe cadet du collège Durocher Saint-Lambert ont organisé une première pratique de football conjointe entre le milieu civil et scolaire, le 24 septembre. «Ça ne s’est jamais vu auparavant, le scolaire et le civil qui pratiquent sur le même terrain. Ce sont deux mondes qui ne se parlent normalement pas», affirme le responsable du programme de football du collège Durocher Saint-Lambert Richard Vaillant. Les pourparlers se sont entamés environ une semaine avant l’évènement entre M. Vaillant et le vice-président aux opérations football senior des Packers Kyle Duclos. Partenariat Un des buts de cette pratique conjointe est de permettre aux jeunes joueurs de s’entraîner de manière plus compétitive qu’à l’habitude. «Avoir des pratiques où les jeunes sont en situation de match, contre un adversaire qui n’est pas ton ami, ça fait voir un peu l’adversité», affirme Richard Vaillant. Les Packers voient aussi cette pratique d’un bon œil. «Il y a cette mentalité un peu dépassée comme quoi le civil et le scolaire ne peuvent pas fonctionner ensemble, explique le président des Packers Richard Bagordo. Le partenariat consiste à utiliser les ressources des deux côtés pour pouvoir faire développer les jeunes et le football en général, pour justement changer cette mentalité.» Temps de pratique En comparaison avec d’autres équipes civiles avec lesquelles ils compétitionnent sur l’île de Montréal, les Packers ont moins souvent accès à leur terrain. Cette initiative avec le collège Durocher Saint-Lambert leur permet également d’augmenter leur nombre d’heures de pratique par semaine. «Ce que ça nous permet, c’est d’optimiser complètement le temps de pratique qu’on a en mixant nos joueurs avec d’autres jeunes», indique Richard Bagordo. Devant le succès de cette pratique conjointe, il semble que les deux milieux soient enclins à ce que l’évènement se reproduise. «Les parents et les jeunes ont adoré l’expérience. Je pense que c’est quelque chose qui va se reproduire», affirme Richard Vaillant.