Le fou rire contagieux de Simon Leblanc
HUMOUR. Les 7, 8 et 9 juillet, Simon Leblanc présentera son premier spectacle solo, Tout court, au Club du Quartier DIX30.
Depuis maintenant deux ans, le jeune humoriste roule sa bosse avec son premier one man show.
«Sérieusement, ça fly! Les représentations s'enchaînent vraiment rapidement, explique-t-il, en entrevue au Brossard Éclair. Une n'attend pas l'autre! Je crois que je suis rendu à plus de 120 représentations. Je suis super content; les gens sont toujours au rendez-vous et ça me fait chaud au cœur.»
Une chose saute aux yeux quand on discute avec lui: Simon Leblanc est fait pour être humoriste. Avec son ton ricaneur et son fou rire contagieux, il est évident qu'il a un plaisir fou à faire de l'humour et à être sur scène.
Sans décor, sans artifice, sans mise en scène et sans musique, le jeune humoriste offre un numéro épuré d'une spontanéité rafraîchissante et drôle… tout court!
«Je fais du stand-up assez épuré, explique Simon. J'aime quand il n'y a pas trop d'artifices; ça permet aux gens de mieux se concentrer sur le contenu. C'est simple, c'est un gars avec un micro qui raconte des blagues sur la vie.»
Son spectacle s'articule autour d'histoires loufoques principalement tirées d'anecdotes basées sur ses propres expériences de vie, dont certaines inspirées de sa «migration» dans la métropole québécoise, de son point de vue de petit gars de la Gaspésie.
Début de carrière impressionnant
Simon Leblanc a un parcours atypique. Autodidacte, il a fait ses premières armes en humour avec l'improvisation. Finaliste de En route vers mon premier gala Juste pour rire en 2010, révélation de l'année du Festival Juste pour rire en 2013 et récipiendaire du très convoité Olivier de la découverte de l'année en 2014, le jeune humoriste n'a cessé depuis de gagner en popularité.
Mais même si l'Olivier de la découverte de l'année l'a certainement aidé à se faire connaître du grand public, Simon ne voit pas nécessairement cette distinction comme le point tournant de sa jeune carrière.
«Je ne peux pas dire que ce fut vraiment un point tournant. Je l'ai plutôt perçu comme une tape dans le dos de la part de l'industrie, comme une chose qui venait de confirmer que je faisais du bon travail. Le lendemain, j'étais en rodage pour mon spectacle dans une petite salle où il y avait probablement 10 personnes. Ce n’est pas toujours facile, on doit trimer dur pour faire sa place dans ce métier-là et les trophées ne changent grand-chose. Par contre, la statue est vraiment belle», confie l'humoriste, avec son ton ricaneur.
Stratégie originale
Pour faire la promotion de son spectacle, Simon Leblanc a choisi une stratégie originale: il a offert une version audio de son spectacle.
«On voulait faire une captation vidéo, mais la caméra n'a pas marché, alors on a eu l'idée de faire un CD, explique candidement le jeune humoriste. Honnêtement, il n'y a pas vraiment de stratégie de promotion derrière ça. On trouvait que le son était bon, alors on s'est dit que ce serait bien d'offrir une version audio. C'est le même show que les gens peuvent voir en salle, mais les deux expériences sont très différentes.»
Mais l'erreur s'est finalement avérée payante puisque le disque s'est hissé à la 46e position des ventes de disques au Québec, ce qui démontre bien que le succès est au rendez-vous pour le jeune humoriste.
Malgré l'immense succès de son premier spectacle solo, Simon Leblanc n'entend pas s'arrêter là; il est déjà en prérodage pour un deuxième spectacle.
«Je suis fait d’même! J'écris, j'ai plein d'idées en tête qu'il faut que je sorte, explique-t-il. J'ai du nouveau matériel et j'aime bien le tester rapidement. Le style sera sensiblement le même, sauf que je vais aborder des thèmes différents de ceux de mon premier show. Je ne parlerai plus, par exemple, de mon arrivée à Montréal; ça fait quelques années maintenant et j'y suis habitué. Mais les gens qui ont aimé le premier vont assurément aimer le second!»
Simon Leblanc sera de retour à Brossard pour une autre série de spectacles, les 28 et 29 septembre.