Le meilleur coiffeur pour hommes en Amérique du Nord se retrouve à Brossard

Il a découvert sa passion à l’âge de 15 ans, et cette dernière l’a mené à remporter le prix du meilleur coiffeur masculin au prestigieux concours des North American Hairstyling Awards (NAHA), le 26 janvier, à Long Beach en Californie. Pete Goupil est barbier au salon de coiffure Espace C depuis son ouverture, il y a environ 8 ans. Sa sœur, Ann-Marie Goupil, est l’une des copropriétaires de l’établissement de Brossard. C’est d’ailleurs elle qui a donné envie à son petit frère de suivre ses traces professionnelles. «À l’âge de 15 ans, je trouvais que son travail avait l’air intéressant, explique Pete Goupil. J’ai décidé d’essayer et je suis tombé en amour avec ça.» Après avoir gradué en 2006 de l’académie de coiffure Gandini de Montréal, il a d’abord été assistant, puis coiffeur unisexe, avant de consacrer son talent uniquement à la coiffure masculine. Depuis 12 ans, clients réguliers et nouveaux visages se succèdent donc sur la chaise du barbier pour obtenir un nouveau look. «J’ai mon style bien à moi, affirme M. Goupil. J’ai un faible pour tout ce qui vient de l’Angleterre. Pour les NAHA, j’ai voulu donner un aspect british à ma collection. Le tout a commencé avec une pub d’Yves St-Laurent qui m’inspirait. À partir de là, j’ai tourné ça à ma façon.» Au Canada, il existe les concours Contessa et Mirror Awards. Les NAHA, c’est une toute autre paire de manche; c’est la plus grande compétition de coiffure par envoi de photos au monde. Dans sa catégorie, Pete Goupil se mesurait à des coiffeurs internationaux de renom. «De se retrouver finaliste, je pense qu’on peut se permettre de dire qu’on est bons, ajoute le lauréat, bien humblement. Cela dit, pour remporter, il y a un gros facteur de chance; c’est d’envoyer la bonne collection, aux bons juges et au bon moment.» Il faut croire qu’il a eu un timing parfait, puisque c’est à lui que la Professionnal Beauty Association a décerné le prix du meilleur coiffeur pour hommes, ce qui lui permet d’obtenir une reconnaissance dans l’industrie et de se faire voir par différentes corporations. «Assurément, je vais continuer de participer aux NAHA, affirme Pete Goupil. Dans un monde idéal, j’aimerais remporter pour une deuxième année consécutive.» «Mon but professionnel est de devenir directeur créatif ou artistique pour une grande corporation», conclut-il. D’ici là, vous pouvez le retrouver ciseaux à la main au salon Espace C de Brossard, où il travaille du mardi au samedi.