Les artistes de Longueuil doivent pouvoir s’épanouir dans leur ville, dit Jean-Marc Léveillé

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Aux yeux du candidat à la mairie de Longueuil Jean-Marc Léveillé, la culture est un vecteur par lequel il entend favoriser le vivre ensemble et la vie de quartier. Il souhaite que les enjeux entourant la culture soient au sein du débat jusqu’aux élections.
«Longueuil, c'est la ville des Raymond Lévesque, Kim Thúy, Marcel Mussely, Boucar Diouf, Claire Lemay, Laurence Jalbert, Luc Picard, Serge Fiori, Yves Beauchemin et tant d’autres qui ont forgé et influencent encore aujourd’hui la culture québécoise. Il y a définitivement quelque chose de créatif dans l’air à Longueuil», lance-t-il.
La culture est selon lui un facteur essentiel pour la qualité de vie des citoyens, mettant en valeur le patrimoine architectural, créant des manifestations artistiques de grande valeur qui attirent des entreprises innovantes et rassemblant les gens dans les quartiers.
Le candidat de Longueuil Citoyen propose de développer des infrastructures adéquates, des ateliers, des programmes et des mesures de soutien pour appuyer les artistes professionnels.
Plusieurs d’entre eux, même s’ils résident à Longueuil, doivent actuellement se tourner vers Montréal pour retrouver des conditions propices à leur pratique.
«C’est un peu fou de constater que nos artistes vivent et s’épanouissent à Longueuil, mais exercent leurs talents à Montréal, faute d’espaces chez nous. Si on veut voir nos artistes évoluer chez nous, il faut leur donner des espaces permanents pour se produire, créer et expérimenter», croit M. Léveillé.
Certains édifices de Longueuil présentent un potentiel immense pour des projets qui allieraient l’économie sociale, le développement culturel et la préservation du patrimoine, croit l’ancien PDG de l’Orchestre symphonique de Longueuil.
«Ça prend du leadership politique pour réaliser des projets d’envergure. La communauté artistique et économique est capable de s’allier pour monter des plans d’affaires solides, expose-t-il. Selon les projets, la Ville doit pouvoir se porter garante, mais n’a pas toujours besoin de débourser pour l’acquisition et l’entretien de tous les espaces à vocation culturelle.» (A.D.)