Les bas-fonds avec Blake Lively: un autre film mettant en vedette un méchant requin

Dans Les bas-fonds, un film dirigé par le réalisateur espagnol Jaume Collet-Serra, une jeune étudiante en médecine se cherche sur les plages du Mexique. Originaire du Texas, Nancy (Blake Lively) retrouve avec émotion la plage dont sa mère (Janelle Bailey) lui a parlé avant sa mort.

Avant de succomber à un cancer, la maman de Nancy lui avait parlé de cette plage secrète, véritable paradis des surfeurs, où plus jeune, elle avait fait le plus beau surf de sa vie. Rapidement attaquée par un requin, la pauvre surfeuse se retrouve d’abord confinée sur une baleine morte, ensuite sur une petite île dans la baie mythique de sa mère, puis finalement sur une borne aquatique à proximité de la berge.

Il y a dans Les bas-fonds un véritable exercice de comparaison entre le requin et le chien sauvage. On en vient à faire immanquablement le parallèle. Attaquée à plusieurs reprises, la pauvre fille doit se défendre avec le peu de moyens à sa disposition. Ceux qui finissent par l’aider sont éliminés un à un par le requin blanc et la peur s’installe sur les quelques jours que dure le scénario.

Son séjour forcé au milieu de la baie n’est pas sans rappeler le film Seul au monde où le naufragé (Tom Hanks) conversait avec un ballon de volley-ball. Ici, Nancy s’adresse à une mouette.

La bande-annonce nous dévoilait beaucoup trop de choses et les surprises étaient peu nombreuses une fois devant notre écran. Blake Lively a le physique de l’emploi et sa beauté est encore plus difficile à renier une fois sur son surf.

Efficace, mais pas original.

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