Les conseillers indépendants Jonathan Tabarah et Jean-François Boivin se rallient à l’équipe de Catherine Fournier
Après le dévoilement de trois candidatures dont celle de l’ancien candidat solidaire Carl Lévesque, c’est au tour des conseillers indépendants Jonathan Tabarah et Jean-François Boivin de rejoindre Catherine Fournier, qui tentera de se faire élire à la mairie de Longueuil en novembre prochain. Selon les deux élus, elle incarne le changement dont Longueuil a besoin. Les deux conseillers, qui brigueront un deuxième mandat dans leur district respectif, ont été approchés par Mme Fournier. La candidate à la mairie les a convaincus que son approche et ses idées amèneraient un renouveau à l’hôtel de ville de Longueuil. «Je pense que Catherine représente ce dont Longueuil a besoin, après des années où la partisannerie a pris beaucoup de place, affirme M. Tabarah. Elle vient amener un esprit de collaboration, un vent nouveau pour que Longueuil puisse prospérer politiquement.» Cet esprit de collaboration est d’ailleurs un thème qui est revenu souvent dans les propos des candidats, expliquant leurs motivations à rejoindre la Coalition Longueuil de Catherine Fournier. M. Tabarah et M. Boivin avaient été élus en 2017 sous la bannière de Longueuil Citoyen. Ils ont ensuite quitté le parti afin de siéger comme conseillers indépendants. Malgré tout, ni un ni l’autre ne craint de revenir dans une dynamique de parti, insistant sur le contexte complètement différent entre la réalité de 2017 et celle de 2021. «Au fond, à l’origine, on ne connaissait pas cette animosité qui existait entre Action Longueuil et Longueuil Citoyen, explique M. Boivin. Cette rancune entre les deux partis, elle se sentait. En devenant indépendants, on retrouvait une plus grande liberté de travailler comme on le voulait, et avec Catherine, je sais qu’on sera capable de discuter, de partager nos idées.» M. Tabarah ajoute que leur départ de Longueuil Citoyen leur a permis de «s’éloigner d’une culture politique qui était nuisible pour les Longueuillois». Leur association avec Catherine Fournier leur permettra de combler «la soif de transparence qu’on ressent chez nos citoyens», croit-il. Catherine Fournier se dit d’ailleurs fière d’accueillir dans son équipe ces élus qui partagent ses «valeurs de collaboration». La candidate à la mairie retient qu’en tant que conseillers indépendants, ils ont tous les deux incarné le fait qu’on peut s’élever au-dessus de la mêlée. «J’ai trouvé leurs actions très rafraîchissantes.» Elle souligne par ailleurs qu’en tant que président du conseil, Jonathan Tabarah a su se distinguer et prouver qu’un jeune élu peut faire sa place et être rassembleur. Une œuvre inachevée Au-delà de la dynamique de parti, les conseillers insistent aussi pour dire qu’une des principales raisons de briguer un deuxième mandat est de mener à termes de nombreux projets en cours. «Un mandat, ce n’est pas assez pour finir ce que tu as commencé, soutient M. Boivin. J’apprécie énormément être là pour mes citoyens, pour leurs demandes et j’ai envie que mes dossiers viennent à conclusion.» De son côté, M. Tabarah s’estime très satisfait de son premier mandat, mais explique que les processus de planification et de budget font que certains de ses projets atterriront dans les prochaines années. Il veut ainsi s’assurer de voir le tout se conclure. Les conseillers jugent tous deux que Coalition Longueuil sera le bon véhicule pour poursuivre leur travail et redonner à Longueuil ses lettres de noblesse. «On veut que Longueuil fasse les manchettes pour les bonnes raisons», conclut M. Tabarah.