Les défis des Camps thématiques Hippocampe en 2020

Le 8 juin marquait le début des inscriptions aux camps de jour à Longueuil. Dans les bureaux du Club de natation Hippocampe, les courriels abondaient et le téléphone se faisait entendre allègrement. Le directeur Patrick Farrell est confiant que les quelque 140 places à l’école secondaire régionale Heritage se combleront rapidement. Normalement, le camp accueille environ 200 jeunes à cette école de l’arr. de Saint-Hubert. À cela s’ajoute les 115 enfants qui se rendront à l’école Mgr-A.-M.-Parent pour prendre part à l’un des camps thématiques, tels que petits cuistots, science, petits détectives, Harry Potter ou multisports. À l’heure actuelle, M. Farrell ne pouvait dire exactement à quoi ressembleront les activités qui divertiront et feront bouger les jeunes. Une équipe planifiera l’ensemble d’entre elles et l’équipe de gestion surveillera le tout. Chose certaine, les règles instaurées par la Santé publique seront respectées. Mettre en place les mesures d’hygiène, réduire les contacts physiques, respecter la distanciation physique, jouer surtout dehors et renoncer aux sorties sont du lot. [caption id="attachment_92908" align="alignright" width="444"] Une photo prise en 2019.[/caption] Selon M. Farrell, celle de la distanciation physique sera la plus difficile à respecter. Il se réjouit d’ailleurs de la lettre signée par des médecins qui demandaient ce lundi au gouvernement d’éliminer cette règle pour les jeunes de 12 ans et moins. «On ne veut pas faire la police du deux mètres tout l’été, car ça limite beaucoup les activités à faire», souligne-t-il. Normalement, aux camps de jour Hippocampe, l’après-midi est consacré aux jeux d’équipe et rassemblements. Ce sera impossible cette année, à moins qu’il n’y ait un changement de directives d’ici le 29 juin. Les activités devront surtout se dérouler à l’extérieur. Le temps passé dans les installations se limitera à des moments de répit, où lorsqu’il pleuvra. «On est chanceux, dans les deux écoles, il y a l’air climatisé», évoque M. Farrell. Du côté de l’école Mgr.-A.-M.-Parent, les jeunes qui ont choisi la thématique «Splash» du camp de jour du club de natation pourront se baigner dans la piscine extérieure, en avant-midi. Pour les jeunes à l’école Heritage, la baignade est moins sûre, à tout le moins à l’heure actuelle. «Normalement, ils iraient à la piscine intérieure du centre Rosanne-Laflamme, mais nous n’avons pas l’autorisation en ce moment, précise le directeur. La piscine extérieure la plus près, c’est celle du parc Marcel-Simard, mais à pied, c’est trop loin.» Ratio Cet été, une quarantaine de moniteurs seront en charge des différents groupes d’enfants, évidemment plus petits qu’à l’habitude. Patrick Farrell a accueilli avec soulagement la révision des ratio moniteurs/enfants par le gouvernement, car avec le premier scénario, il lui aurait manqué une vingtaine de moniteurs. «On peut maintenant avoir deux moniteurs pour le même groupe durant la journée, tant et aussi longtemps que les moniteurs demeurent assignés au même groupe toute la semaine.» Actuellement, les ratios sont d’un moniteur pour cinq enfants pour les cinq à six ans; un moniteur pour sept enfants pour les sept et huit ans; et un moniteur pour dix enfants pour les neuf ans et plus.