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Les Grandes Crues: jeunes trentenaires en quête de bonheur

le mercredi 09 mai 2018
Modifié à 16 h 15 min le 09 mai 2018
Par Jonathan Tremblay

jtremblay@gravitemedia.com

En spectacle au Club

À l’aube de la première médiatique de leur spectacle S’ul gros vin le 16 mai au Club Soda, et de leurs deux prestations au Club à Brossard les 17 et 18 mai, les Grandes Crues disent se faire du «fun au bout» en rodage. «Ça va très bien, le show est prêt et on a bien des anecdotes croustillantes de tournée, admet Marie-Lyne Joncas. On aime bien aller dans des chambres d’hôtel. C’est un super beau trip et à deux, c’est tellement plus facile. On n’est jamais toute seule. À un moment, c’est comme un couple, tu finis par vraiment t’adapter à l’autre.» Travailleuse acharnée de plus en plus présente à la télévision, à la radio et sur les réseaux sociaux, Marie-Lyne Joncas a gradué de l’École nationale de l’humour en 2013. Sa partenaire Ève Côté, qui a obtenu son diplôme un an plus tard, a assuré les premières parties de Lise Dion à ses débuts. C’est en 2015 que les Grandes Crues ont vu le jour, à la suite de 5 à 7 bien arrosés avec l’auteur Antoine Desjardins. Du quotidien «C’est vraiment près de nous. C’était vraiment ça; on parle, on rit et on écrit ce qu’on dit», confie Marie-Lyne Joncas. Selon elle, il s’agit «surtout de la quête du bonheur de jeunes trentenaires célibataires». Qu’est-ce que ça prend pour être heureux? Qu’est-ce que ça prend pour passer à travers le célibat? Ce sont des questionnements auxquels les deux humoristes se font un plaisir de répondre dans l’abondance de vin, le temps d’une soirée. «On va parler de plein d’affaires; notre rapport avec le sport, l’activité physique, la boisson – évidemment −, la maternité, les gars, ajoute l’humoriste de 30 ans. Tout le long du show, il y a des bouteilles de vin sur scène qui descendent et plus on boit, plus les langues se délient et plus les sujets sont profonds.» Une réflexion Derrière le langage cru et l’alcool qui coule à flot se cache tout de même un message, assure Marie-Lyne Joncas. «Ce n’est vraiment pas comme mon autre projet de capsules web Le Courrier du cul, affirme-t-elle. Il n’y a pas de filtre, alors oui, des fois, ça choque! Mais il n’y a personne qui sort du spectacle en se disant: Hey, man, c’était vraiment trop heavy. Les gens comprennent pourquoi on dit ces affaires-là… Mais ce n’est pas doux!» «Pour moi, la vulgarité, le «pas très» métaphorique et direct, ça va chercher une partie différente du cerveau des êtres humains. Ça fait partie de la vie de tous, la réflexion sur ces sujet-là.» En plus des Grandes Crues, Ève Côté est également de l’émission du retour à Énergie et à Code F, sur les ondes de Vrak. Elle sera chroniqueuse à Sucré salé cet été. Pour sa part, Marie-Lyne Joncas peut aussi être entendue sur les ondes de CKOI, aux émissions #5RÈGLES et Les 5 prochains. Elle planche présentement sur un documentaire portant sur «l’après aventure» d’Occupation Double Bali.