Les Jardins Valmont vendus à La Ferme Régis

AFFAIRES. Les trois épiceries de la chaîne Les Jardins Valmont, dont celle de Boucherville, ont été vendues à La Ferme Régis, trois mois après que l'entreprise se soit placée sous la Loi de la protection de la faillite et de l'insolvabilité.

La Ferme Regis porte ainsi son nombre de succursales à 15, dont 14 qui ont été acquises au cours de la dernière année. Avant cette expansion subite, l'entreprise ne détenait qu'un seul emplacement à Notre-Dame-des-Prairies, dans Lanaudière.

Le nouveau propriétaire Mario Vanier ne compte pas changer drastiquement le visage de ses trois nouvelles acquisitions; bannières et structures resteront les mêmes. L'homme d'affaires qui œuvre dans le secteur agroalimentaire depuis presque 40 ans compte cependant modifier l'offre de manière à la rendre plus accessible.

«Les Jardins Valmont offrent une belle sélection de produits. Nous, on veut la démocratiser, a indiqué M. Vanier à La Seigneurie. On veut offrir la même sélection de produits, mais à des prix plus abordables.»

Celui qui s'est également porté acquéreur du groupe Épicia l'an dernier souligne que les circulaires des Jardins Valmont sont distribuées à nouveau depuis la semaine dernière, une pratique qui avait auparavant été délaissée par la chaîne.

Aucun emploi n'est en péril, au contraire; Mario Vanier soutient que La Ferme Régis est même à embaucher ou à consolider certains postes.

En faillite

Le propriétaire des Jardins Valmont, Éric Fortin, a dû se résigner à déclarer faillite et vendre, alors que son entreprise devait 14,8 M$ à ses créanciers, dont la grande majorité, 14,5 M$, à son père Richard Fortin, cofondateur des dépanneurs Couche-Tard.

M. Fortin avait acquis Les Jardins Valmont en 2008, la bannière atteignant son apogée avec huit succursales dans le Grand Montréal. La lune de miel aura été de courte durée, entre autres avec l'épicerie gastronomique située au Quartier DIX30 qui a fermé ses portes un an après son ouverture.