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Sondage: les résidents de trois rues ont dit non au projet pilote Ma rue pour jouer

le lundi 23 août 2021
Modifié à 0 h 00 min le 24 août 2021
Par Ali Dostie

adostie@gravitemedia.com

La zone de jeu libre de la rue Montarville (Photo : Le Courrier du Sud ‒ Ali Dostie)

Sur les six sondages menés auprès des résidents des rues ciblées pour le projet pilote Ma rue pour jouer à Longueuil, trois n’ont pas atteint le taux de réponse favorable de 66% nécessaire pour confirmer l’implantation des zones autorisant le jeu libre.

Les aménagements, déployés depuis juillet, seront ainsi retirés sur les tronçons des rues Asselin, Giroux et Saint-Michel, tous trois dans l’arr. du Vieux-Longueuil.

Les zones de jeu libre des rues Larocque et Montarville, dans l’arr. du Vieux-Longueuil, ainsi que sur terrasse Beaudry, dans l’arr. de Saint-Hubert, ont obtenu l’appui de leurs résidents.

Sur la rue Montarville, les résidents étaient appelés en juillet à se prononcer sur le prolongement de la zone, afin qu’elle s’étende entre les rues Gentilly Ouest et Sainte-Catherine. Le tronçon visé est actuellement situé entre les rues Sainte-Catherine et Bienville.

La signalisation et les bacs à fleurs délimitant la zone doivent être installés en août.

Depuis le dévoilement du projet pilote et des 29 tronçons de rues participantes réparties sur l’ensemble du territoire, à raison d’un maximum de deux par district, la zone de jeu d’au moins une autre rue a dû être déplacée ou modifiée «pour des raisons de sécurité», informe le porte-parole de la Ville, Hans Brouillet.

«Certains projets ont été déplacés, d’autres n’auront pas lieu», indique-t-il aussi.

Longueuil ne prévoit pas effectuer d’autres sondages à court terme. Mais l’ensemble des résidents touchés seront sondés avant la fin du projet pilote, au printemps et à l’été 2022, assure M. Brouillet.

«On veut que les gens puissent vivent l’expérience et ensuite nous dire s’ils sont favorables ou défavorables. On comprend que les gens ne sont pas tous dans la même situation. Il y a des jeunes familles, des gens avec des voitures… Rien n’est définitif», soutient-il.

Le but du projet pilote est d’encadrer le jeu libre dans la rue, d’en évaluer l’accueil par les citoyens et d’apporter des ajustements au besoin, en ce qui a trait par exemple aux aménagements installés ou aux critères d’admissibilité des rues (rue locale, vitesse affichée de 40 km/h, zone d’une longueur minimale de 100 mètres, entre autres).

Si les résultats du projet pilote sont positifs, un nouveau règlement pourra être adopté au terme de l’analyse de la démarche.