Les Sept Mercenaires : action soutenue et épique bataille

Les Sept Mercenaires se permet d’élargir l’esprit d’inclusion qui habitait le film original. Il y a d’abord cette inclusion de différentes origines qui diversifie le groupe même des sept cow-boys contractuels que mène Chisolm (Denzel Washington), un chasseur de prime noir.
Un mercenaire au nom à consonance française, Goodnight Robicheaux (Ethan Hawke), un autre aux traits asiatiques, Billy Rocks (Byung-Hun Lee), un latino, Vasquez (Manuel Garcia-Rulfo) et un amérindien, Red Harvest (Martin Sensmeier), se partageront le montant avancé par une jeune et jolie veuve (Haley Bennett) qui veut se venger et tuer un riche propriétaire foncier (Peter Sarsgaard) qui a mainmise sur toute la région.
Dans le film original, l’aspect diversifié était escamoté en ce que c'est les habitants d’un village mexicain qui demandait l’aide de sept Américains pour se débarrasser d’un bandit qui les importunait. En 2016, une femme s’invite dans le groupe, un Amérindien sans aucune bonne raison s’investit dans cette vendetta et un Noir mène le bal. On a beau vouloir replacer les choses en perspective, il nous semble peu probable qu’historiquement une telle chose ait été possible.
Le résultat n’a rien de mauvais. L’action soutenue et l’épique bataille de la fin du film sauront vous tenir en haleine. Cette nouvelle version est toutefois un peu longue.
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