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Les Sphinx prennent leur envol

le mardi 22 octobre 2019
Modifié à 16 h 12 min le 22 octobre 2019
Un texte de Nicholas Pereira, stagiaire Les Sphinx de l’école Jacques-Rousseau connaissent une excellente année. Les trois clubs de l’école secondaire ont présentement une fiche parfaite et sont au sommet du classement de leur catégorie respective. «Nous sommes très fiers de ces performances, affirme l’entraîneur-chef de l’équipe juvénile et responsable du programme de football Erik Guindon. Nous nous attendions à de bons résultats, mais nous n’aurions pas pensé que ça irait aussi bien.» L’équipe benjamine présente une fiche de 5 victoires et aucune défaite avec 2 matchs à disputer. Leurs comparses cadets et juvéniles ont quant à eux 7 victoires en autant de rencontres. Ces deux équipes doivent encore disputer un match. «Nous ne voulons pas trop y penser, mais il est évident que nous rêvons d’obtenir trois fiches parfaites, poursuit M. Guindon. Il ne fait aucun doute que nous visons le championnat dans chaque catégorie.» Reconnaissance Les récents résultats sont le fruit de plusieurs années de travail. En effet, Jacques-Rousseau a entrepris un changement afin de développer la concentration football et bien encadrer les jeunes. Les athlètes de 4e secondaire doivent notamment suivre leur certification d’arbitrage, tandis que les finissants s’impliquent lors des entraînements des plus jeunes. Cela leur permet de voir toutes les facettes du football avant de poursuivre leur cheminement au cégep. Le programme s’est aussi doté d’une salle d’entraînement, tout en faisant appel à un thérapeute sportif qui s’assure de suivre les athlètes à chaque saison. L’ouverture d’un nouveau terrain de football aidera également au développement des jeunes. «Nous avons fait plusieurs collectes de fonds et comptons sur un comité de parents exceptionnel, assure Erik Guindon. Nous avons travaillé fort pour que le programme devienne accessible et il s’agit maintenant d’une belle option parmi les écoles publiques de la région.» L’entraîneur note aussi l’implication de Benjamin Phaneuf, ancien athlète de la concentration, qui a mis sur pied un fonds permettant à des jeunes de milieux défavorisés de faire une demande de bourse pour joindre le programme. Défier les craintes Malgré ces nouveautés, le nombre d’inscriptions pour la concentration football a chuté au fil des années. L’équipe benjamine comptait régulièrement de 50 à 55 joueurs. Elle n’en compte plus que 35 à 40. La médiatisation des risques de commotions cérébrales expliquent ce ralentissement de croissance, selon Erik Guindon. «C’est dommage car le football a été la seule cible, explique-t-il. Il est vrai qu’il y a des risques, mais il y en a aussi au hockey et dans différents sports.» Lors de sa tournée annuelle dans les écoles avoisinantes, le responsable de la concentration doit souvent rassurer des parents qui craignent les blessures sérieuses. «Nous avons la chance d’offrir un programme avant-gardiste. Avant ces reportages, les élèves de la concentration devaient déjà passer des tests pour valider leur état de santé et leur capacité à jouer. Ainsi, nous démontrons que nous avons la santé des jeunes à cœur.»