Longueuil : s’adapter pour faciliter l’économie sociale

Dans la politique, la Ville s’engage à tisser des liens plus étroits entre l’administration municipale et le milieu de l’économie sociale. (Photo : gracieuseté Les cuisiniers différents - Sylvain Gemme)
Longueuil a adopté sa première Politique d’économie sociale, qui vise à reconnaitre, soutenir et favoriser l’émergence, la croissance et la pérennité de l’entreprenariat collectif. L’an dernier l’économie sociale à Longueuil a généré un chiffre d’affaires estimé à 371 M$.
Elle représentait 269 entreprises collectives, générant plus de 4 125 emplois et un chiffre d’affaires estimé à 371 M$.
Ces entreprises exercent surtout dans les secteurs de l’habitation (25 %), des services en périnatalité et petite enfance (19 %), de la santé, des services sociaux et du soutien à domicile (14 %), des arts et de la culture (9 %), des loisirs, du sport et du tourisme (7 %), du commerce de détail (6 %) ainsi que de l’agriculture et de l’alimentation (6 %).
«Dans le contexte où les villes doivent sans cesse innover pour répondre à des défis écologiques, sociaux ou économiques de plus en plus complexes, les entreprises d’économie sociale constituent des alliées incontournables et des partenaires stratégiques», a signifié la mairesse Catherine Fournier.
Trois objectifs
La politique poursuit les objectifs de reconnaître l’apport de l’économie sociale et renforcer son soutien institutionnel; d’accroître et consolider sa place de l’économie sociale dans les sphères d’intervention de la Ville ; et de stimuler l’innovation sociale.
Soutenir l’accroissement des opportunités d’affaires pour les entreprises collectives signifie pour la Ville de notamment devenir facilitatrice en rassemblant les conditions favorables à l’émergence de l’économie sociale.
Dans la politique, la Ville s’engage à tisser des liens plus étroits entre l’administration municipale et le milieu de l’économie sociale.
Elle souhaite aussi «renforcer son soutien en établissant des ententes de collaboration précises entre elle et les acteurs que sont DEL et le Pôle Agglo, explique-t-elle. La nature de ces ententes tiendra compte des rôles et responsabilités de chacun en soutien à l’économie sociale, ainsi que de la contribution potentielle des projets d’économie sociale à l’atteinte des priorités municipales.»
Par ailleurs, puisque la Ville veut intégrer l’économie sociale dans ses pratiques, les programmes et outils, les mécanismes d’approvisionnement devront être adaptés.