Longueuil et Brossard reconnaissent la Journée internationale contre l’homophobie et la transphobie

Les conseils municipaux de Longueuil et Brossard ont reconnu officiellement le 17 mai comme étant la Journée internationale contre l’homophobie et la transphobie.

«Collectivement, il est essentiel que nous fassions le choix de la tolérance, le choix de l'inclusion et le choix du respect. Je parle au nom des Longueuilloises et des Longueuillois lorsque j’affirme que notre ville est un lieu où il fait bon vivre et où l’on peut s'épanouir, peu importe nos différences», a exprimé la mairesse Catherine Fournier.

Si les droits des membres de la communauté LGBTQ+ ont été acquis au Québec, «il faut rester vigilants afin qu’ils ne reculent pas», a-t-elle ajouté.

Il s’agit de l’une des motivations derrière la création d’un dossier spécifique des relations avec la communauté LGBTQ+, en octobre.

Selon Rolande Balma, conseillère municipale responsable des relations avec la communauté LGBTQ+, «bien qu’il nous reste encore beaucoup de chemin à faire, la proclamation d’aujourd’hui nous permet de faire un autre pas vers l’atteinte du respect de toutes les personnes se reconnaissant dans la diversité sexuelle et la pluralité des identités et des expressions de genre».

Dans le cadre de la campagne de sensibilisation de la Fondation Émergence entourant la Journée mondiale contre l’homophobie et la transphobie, les municipalités sont invitées à envoyer un message d’inclusion à leurs citoyens et à hisser le drapeau LGBTQ+, ce qu’a fait Longueuil devant l’hôtel de ville.

D’autres appuis et avancées

La position de la Ville de Longueuil est appuyée par le Centre Longueuil et Brossard de services scolaire Marie-Victorin (CSSMV).

«Soutenir des initiatives qui ont pour objectif le développement d’une meilleure compréhension de la différence, l’ouverture à l’autre et le respect de la dignité humaine est au coeur des préoccupations de notre organisation», a signifié Dominique Lachapelle, directrice générale suppléante du CSSMV.

Par ailleurs, le JAG, seul organisme ayant comme mission principale de desservir la communauté LGBTQ+ dans l’ensemble de la Montérégie, a fait remarquer que ce n’est que «très récemment» que la «Montérégie-Centre possède sa propre ressource LGBT+. Cette autonomie de service est cruciale pour mieux comprendre une réalité qui est la nôtre», a mentionné Dominique Théberge, directeur général du JAG.

M. Théberge a souligné la réception «merveilleuse» de la Ville de Longueuil dès la première approche.
L’organisme offre des services tels des rencontres individuelles ou de groupes, et des ateliers.