Longueuil : limite de vitesse à 30 km/h dans les rues locales

La réglementation s'appliquera dès janvier. (Photo: Le Courrier du Sud - Archives)
Longueuil abaissera, dès janvier 2026, la limite de vitesse à 30 km/h sur l’ensemble de ses rues locales. Cela s’ajoute à d’autres mesures d’apaisement de la circulation.
«Réduire la vitesse à 30 km/h permet de diminuer significativement les risques d’accidents graves. En combinant cette mesure à d’autres aménagements permanents, c’est un geste concret, éprouvé et reconnu à l’échelle internationale pour protéger les plus vulnérables, en particulier les enfants, les aînés et les personnes se déplaçant à pied ou à vélo, a exposé la mairesse Catherine Fournier, en conférence de presse le 27 mai.
Parmi les autres moyens annoncés, la Ville adopte une approche par secteur, plutôt qu’à la pièce, en matière de mesures d’apaisement.
«Le secteur Maricourt-Castle Gardens dans l’arrondissement de Saint-Hubert est le premier à être pensé sous cette nouvelle approche, explique la Ville. D’ici la fin de l’automne, la signalisation dans le quartier sera bonifiée par du marquage au sol, des afficheurs de vitesse et de nouveaux panneaux, notamment pour accroître la sécurité aux intersections.»
Les réfections complètes de rues seront des occasions pour mener des interventions à moyen et long terme. En 2026, le secteur Notre-Dame-de-Grâce-Saint-Vincent-de-Paul dans l’arr. du Vieux-Longueuil sera visé.
Dans sa première année de mise en oeuvre, le Programme de sécurisation aux abords des écoles dotera les trois écoles primaires Hubert-Perron, Lionel-Groulx et Bourgeoys-Champagnat de nouveaux aménagements qui favoriseront la sécurité et les déplacements actifs tels que l’ajout de marquage au sol, de radars pédagogiques de vitesse, de liens cyclables et la bonification de la signalisation.
L’été prochain, une centaine de dos d’âne seront installés; un rythme qui sera maintenu par la suite.
De plus, le projet «Ma rue pour tous» se déploie à nouveau dans 75 rues du territoire. Des ralentisseurs temporaires allongés, au lieu des dos d’âne courts, des bacs à fleurs, du marquage au sol et de la signalisation seront installés, au fil des phases.
«En réduisant la vitesse et la circulation automobile, on diminue les collisions et les blessures, mais aussi le stress, le bruit et l’exposition à la mauvaise qualité de l’air, a soulevé Gabrielle Manseau, conseillère-cadre - volet municipal, de la Direction de la santé publique de la Montérégie. Ces environnements plus calmes et sécuritaires encouragent la marche et le vélo qui favorisent un mode de vie plus actif, réduisent les risques de maladies chroniques et améliorent la santé mentale.»