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L’ornithologie a le vent dans les ailes

le mercredi 25 janvier 2023
Modifié à 10 h 41 min le 23 janvier 2023
Par Michel Hersir

mhersir@gravitemedia.com

Louise Falcon, présidente du Club d’ornithologie de Longueuil, s’adonne à sa passion depuis plus de 20 ans. (Photo : Gracieuseté – Gilles Éthier)

Comme pour plusieurs activités de plein air, l’ornithologie a profité de la pandémie pour regagner en popularité. Alors que les membres des clubs avaient diminué au fil des années, il y a un regain partout dans la province, dont à Longueuil, où les abonnements ont presque doublé.

Dès le début de la crise sanitaire, l’intérêt pour l’observation des oiseaux a grimpé en flèche. En avril 2020, le scientifique en chef du Québec, Rémi Quirion et l’organisme QuébecOiseaux ont notamment mis sur pied le programme Des oiseaux à la maison, où les gens étaient invités à observer et répertorier les oiseaux à partir de chez eux.

De plus, dans la région, les villes de Longueuil et de Varennes ont commandé des capsules au Club d’ornithologie de Longueuil pour initier les citoyens au loisir.

«Avec les bases de données et l’information disponible un peu partout, la nécessité de faire partie d’un club n’était plus comme à l’époque, mentionne la présidente du Club, Louise Falcon. La pandémie a amené beaucoup de nouveaux membres!»

Une pratique différente

Cette dernière soutient que les mœurs des gens qui pratiquent l’activité ont toutefois changé.

«Avant, c’étaient vraiment les oiseaux qui attiraient les gens. Maintenant, il y a aussi la photographie d’oiseaux. C’est tout un phénomène qui a modifié la pratique. Ç’a amené un autre type d’observateur», affirme-t-elle.

«Souvent, il y en a qui sont tout contents de photographier un oiseau super commun dans ma tête. Ils peuvent passer l’avant-midi là-dessus et ça les satisfait. Mais ça ne veut pas dire que les deux types d’observateurs ne se rejoignent pas!» ajoute Mme Falcon.