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L'UdeS, un moteur de relance pour la Place Charles-Le Moyne

le mardi 21 avril 2015
Modifié à 0 h 00 min le 21 avril 2015

Sans l’Université de Sherbrooke, point de développement à Place Charles-Le Moyne, estime la mairesse de Longueuil, Caroline Saint-Hilaire.

Bien que l’UdeS ait offert des cours au Complexe Saint-Charles depuis 2002, la construction d’un campus universitaire complet aurait donné un «nouvel élan» à ce secteur névralgique.

«L’investissement de l’Université de Sherbrooke dans son campus de Longueuil a fait la démonstration que la Ville était sérieuse dans sa volonté de faire de la Place Charles-Le Moyne un pôle central de Longueuil», affirme la mairesse, qui est arrivée en poste quelques mois avant l’ouverture du nouveau campus.

«Cet endroit a longtemps été un lieu de passage. Maintenant, c’est un lieu de vie», ajoute-t-elle, soulignant l’arrivée de nombreux projets comme le complexe culturel, la tour SSQ, les Habitations Trigone et, plus récemment, le projet de redéveloppement de l’édicule de métro par la Société immobilière Landmark.

Corridor de santé

La directrice générale de la Chambre de commerce et d’industrie de la Rive-Sud (CCIRS), Hélène Bergeron, ajoute que le nouveau campus a favorisé le développement d’un «corridor de santé» entre la Place Charles-Le Moyne et l’hôpital du même nom.

«L’Université a beaucoup misé sur la santé dans les premières années. Ça a mené à l’implantation de plusieurs nouvelles entreprises dans ce domaine», affirme Mme Bergeron.

Celle-ci ajoute que la présence de chercheurs de renom sur le territoire de la Rive-Sud améliore le développement des affaires pour les entreprises.

«On n’a pas beaucoup de données sur la Rive-Sud. Avoir une université qui peut se pencher sur les entreprises et les marchés, ça aide», constate-t-elle.