Sports

Maintenant retraitée, Marlène Harnois veut faire rêver l’Afrique

le mercredi 06 mai 2015
Modifié à 0 h 00 min le 06 mai 2015

TAEKWONDO. Forcée à la retraite par les autorités olympiques françaises qui n’ont pas voulu signer les accords lui permettant de porter les couleurs du Canada en taekwondo, la Lambertoise Marlène Harnois défendra maintenant la relève, l’éducation, la culture et les valeurs du sport de l’Afrique.

Ambassadrice à la Fondation Heart Angel, qui finance entre autres l’achat de matériel sportif pour les athlètes africains, la médaillée de bronze aux Olympiques de Londres pour la France désire accompagner de jeunes champions dans la réalisation de leurs rêves.

«J’avais envie de faire des actions, de m’impliquer et comme j’ai vécu l’expérience olympique, je trouvais important d’accompagner la jeunesse et les espoirs dans cette aventure», explique-t-elle.

Après avoir fait des interventions en milieu scolaire africain, Marlène Harnois a dernièrement contribué au développement d’une bibliothèque spéciale.

D’ailleurs, des organismes canadiens lui ont remis des livres et du matériel scolaire pour les étudiants africains, la semaine dernière, puisque la Lambertoise retournera sur le continent d’ici deux semaines pour des missions ponctuelles.

«J’irai au Sénégal et en Côte d’Ivoire. Ensuite, des actions seront mises en place du côté de l’Afrique de l’Ouest», ajoute Marlène.

Une passion développée en France

Ironiquement, c’est en France que Marlène Harnois a développé son envie de s’impliquer au plan humanitaire.

«La première chose que j’ai fait après les JO de Londres, c’est d’offrir ma tenue et ma ceinture de combat à une association dans le but de les mettre aux enchères et récolter des fonds pour les enfants. J’étais déjà active sur le plan humanitaire et ça a toujours été quelque chose que je voulais poursuivre à la fin de ma carrière», indique l’ex-athlète de 28 ans.

Aider le Sénégal et la Côte d’Ivoire

Ainsi, d’ici les Jeux de Rio en 2016, Marlène Harnois entend accompagner la jeunesse et faire rêver les plus beaux espoirs du Sénégal et de la Côte d’Ivoire.

«Dans toute leur histoire, ils n’ont remporté qu’une seule médaille olympique chacun. L’expertise que je peux leur apporter est énorme alors je compte développer avec eux des politiques sportives. Il y a de fortes valeurs qui seront reliées à l’olympisme et je pense que c’est bien de les partager», conclut-elle.