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VIDÉO - Il sauve la vie d'Asael

le mardi 21 juillet 2020
Modifié à 13 h 35 min le 17 juillet 2020
Par Geneviève Michaud

gmichaud@gravitemedia.com

Le soir du 22 juin, Maude Bélouin et Marc-André Benoit s’installent dans leur cour arrière après avoir couché leur fillette de 1 an. Ils entendent alors toute une commotion chez leurs voisins; le petit Asael a cessé de respirer… «Il était environ 19h30-20h. On venait de coucher Alice et on était dans la cour, raconte Marc-André. On s’est fait un jardin cette année et je regardais des vidéos à ce sujet sur mon cellulaire.» Au même moment, Élise et Isarac Chapron sont eux aussi dans leur cour arrière en compagnie de leurs enfants, Abèl, 2 ans, et Asael, 1 semaine. «Asael était dans mes bras et il a tout à coup arrêter de respirer, raconte la mère. Rapidement, je me suis mise à paniquer.» «J’ai entendu «Il ne respire plus» venant de la cour des voisins, poursuit Marc-André, et on a rapidement senti la tension monter. J’ai regardé par-dessus la clôture et quand j’ai compris ce qui se passait, je n’ai pas hésité et j’ai sauté par-dessus la clôture. J’ai pris le bébé, je l’ai mis à plat ventre sur mon bras et je lui ai donné des tapes dans le dos.» Asael s’est alors remis à respirer. [embed]https://www.dailymotion.com/video/x7v2ezk[/embed] «Mon mari avait composé le 911. Quand les policiers et ambulanciers sont arrivés, Asael était dans mes bras et se portait bien, comme si rien ne s’était produit», ajoute Élise, visiblement secouée par les événements. Asael a été transporté à l’hôpital par mesure préventive, mais est en pleine forme depuis l’incident. «Le héros de la famille» «Dans ce genre de situation, c’est action réaction, explique Marc-André. Disons que je ne pensais plus à la distanciation physique! C’était une question de vie ou de mort.» «Marc-André est le héros de la famille, lance sans hésiter Élise. J’ai suivi plusieurs cours de sauvetage dans ma vie, mais au moment où tout ça s’est produit, j’ai paniqué. Toute l’histoire est floue dans ma tête.»

«Un des ambulanciers m’a dit «Madame, vous avez un excellent voisin», et il a tellement raison!» - Élise Chapron
«Ce qu’il fallait faire» Le résident de la rue Michel, dans l’arr. de Saint-Hubert, n’a suivi aucun cours de premiers soins. Pourtant, aux dires des ambulanciers qui se sont présentés sur les lieux, il a fait «exactement ce qu’il fallait faire». «Il a sauvé notre fille Alice avec la même technique quand elle s’était étouffée avec du lait alors qu’elle n’avait que quelques mois», raconte Maude. «Alice est née prématurément, explique Marc-André. Les médecins ne font souvent que te dire que ça va bien aller, sans t’expliquer quoi faire en cas d’urgence. Je suis revenu de l’hôpital un soir et j’ai rempli une feuille de questions que je voulais leur poser.» C’est en réponse à une de ces questions qu’un médecin lui a expliqué la technique qui lui a depuis permis de sauver la vie de deux enfants.