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Martine Ouellet se porte à la défense du transparlementarisme

le mercredi 21 juin 2017
Modifié à 0 h 00 min le 21 juin 2017

Alors que la session parlementaire tire à sa fin, la députée de Vachon et chef du Bloc québécois Martine Ouellet dresse le bilan de son travail au sein des deux paliers de gouvernement.

«Le transparlementarisme, c’est ce qui se rapproche le plus de l’indépendance, a affirmé Martine Ouellet. C’est également ce qu’il y a de plus logique; chaque année, le Québec envoie 50 G$ à Ottawa. Il faut s’occuper de nos affaires. Il y a, dans cette façon de travailler, des avantages majeurs pour le Québec, car travailler sur l’ensemble des dossiers, peu importe le niveau de la compétence exercée, permet de mieux agir en matière d’environnement, d’économie, de culture, etc.»

Parmi les dossiers qui ont retenu le plus l'attention, la chef du Bloc mentionne la réouverture de la constitution, la renégociation de l'Accord de libre-échange nord-américain (ALÉNA), l'oléoduc Énergie Est, le dépotoir de Chalk River et la légalisation de la marijuana.  

«Après la Banque d’infrastructure, les transferts en santé, la marijuana, une gifle de plus pour le gouvernement de Philippe Couillard de la part d’Ottawa: le ''non péremptoire'' et spontané lancé par Justin Trudeau avant même d’avoir lu le document [pour la réouverture de la constitution], a poursuivi la députée. Cette fin de non-recevoir est l’illustration parfaite que pour mettre fin aux disputes constitutionnelles, la seule solution, c’est l’indépendance.»

Dans le dossier du pipeline Énergie Est, Mme Ouellet rappelle qu'elle a déposé une étude en interpellant le ministre du Développement durable, de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques David Heurtel sur les dangers de ce projet.

«Du côté de l’ALÉNA, j’ai eu l’occasion de présenter les 10 demandes incontournables que le gouvernement Couillard devrait exiger qu’Ottawa mette de l’avant dans la renégociation de l’ALÉNA, en particulier la gestion de l’offre et la question du bois d’œuvre, rappelle-t-elle. Afin de protéger nos producteurs laitiers, j’ai aussi réussi à faire adopter à l’unanimité par l’Assemblée nationale une motion enjoignant le gouvernement canadien à stipuler que la gestion de l’offre est non-négociable.»