COVID-19
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Moins d’accidents et peu de cas de COVID pour les pompiers de Longueuil

le mardi 18 janvier 2022
Modifié à 12 h 05 min le 18 janvier 2022
Par Yanick Cyr

ycyr@gravitemedia.com

Le couvre-feu et le télétravail ont également modifié le type d’appels d’urgence sans toutefois en affecter le nombre.(Photo: Le Courrier du Sud ‒ Archives)

Peu de pompiers de Longueuil ont été atteints de la COVID-19 depuis le début de la cinquième vague de la pandémie marquée par l’émergence du variant Omicron. 

«Environ une dizaine de pompiers ont été atteints de la COVID au début de la vague, mais ça n’a pas vraiment affecté nos effectifs», confie un chef de division du Service sécurité incendie de l’agglomération de Longueuil (SSIAL), Stefan Difrufcia.

«La direction n’a même pas eu à annuler de vacances et le nombre de cas a diminué depuis», explique-t-il en entrevue au Courrier du Sud.

En ce qui a trait au couvre-feu, il n’a eu que peu d’effets sur le travail des pompiers qui ont tout de même remarqué une baisse de leurs interventions sur les lieux d’accidents de la route. 

«[Il y avait] moins de monde sur les routes, donc moins d’accidents. »
Stefan Difrufcia

Le chef de division souligne que le paysage qui s’offrait à eux lors des interventions de nuit était surréaliste. «Les rues étaient pratiquement désertes», poursuit-il.

Le couvre-feu et le télétravail ont également modifié le type d’appels d’urgence sans toutefois en affecter le nombre. «Comme les gens demeuraient davantage à la maison, il y avait plus d’appels pour le secteur résidentiel et, par le fait même, moins d’interventions en milieu commercial», précise le pompier.

Par ailleurs, les pompiers n’échappent pas aux mesures sanitaires. «Nos tours de garde sont de 24h à la caserne, ce qui fait que nous l’avons parfois longtemps dans le visage.»

Le SSIAL a favorisé la vaccination de ses pompiers en permettant à certains de ses employés d’aller se faire inoculer pendant leurs quarts de travail.